Dépasser l'humain pour autre chose de meilleur? Notez bien dans vos agendas: 1er avril 2017
Pour des raisons de sécurité et d’accueil, l’inscription est obligatoire sur : [email protected] En Octobre 2016 la R :.L :. les Trois Temples à l’Orient de Carouge, membre du Grand Orient de Suisse, a fêté l’anniversaire de trente ans du rallumage de ses feux. (Rappelons-nous qu’à l’origine les Trois temples datent de 1777, en sommeil dés la fin du 18e siècle) Pour l’occasion, les membres de la Loge ont édité un beau recueil de souvenirs, un document qui assure que la mémoire ne s’efface pas. Vous pouvez lite ce beau témoignage collectif en rubrique « Trésor des Planches » Cliquez sur l'image. (Mot de passe) Voici, en exemple, l’allocution de l’Orateur, que nous avons entendu à la festivité d’anniversaire, un événement chaleureux qui nous a tous touchés. PLANCHE POUR LES 30 ANS DU RE-ALLUMAGE DE LA LOGE LES TROIS TEMPLES À L’ORIENT DE CAROUGE.La ville de Carouge fait, en cette année 2016, l’objet de deux anniversaires : Le premier et dans le monde profane, le 200e anniversaire de l’intégration de Carouge dans le 22e canton suisse, le canton de Genève, par décision du Congrès de Vienne en 1815. Le second et dans le monde maçonnique, le 30e anniversaire du rallumage des feux de la Loge Les Trois Temples, à l’Orient de Carouge en juin 6986 Dans les deux cas, c’est la tolérance qui a été la pierre angulaire de ces deux événements et également le thème de la planche de circonstance qui suivre. Trente ans déjà que, en juin 1986, quelques FF :. Genevois, re-allumaient la Loge Les Trois Temples en sommeil, sous le signe distinctif : " Les Trois Temples à l’Orient de Carouge " Pourquoi à l’Orient de Carouge ? Par, entre autres, la volonté du Roi de Sardaigne Amédée III (IT Charles-Emmanuel III de Sardaigne ? Victor-Amédée III de Sardaigne, (1726-1796) ?) au XVIIIe siècle, fondateur de la commune de Carouge. La commune de Carouge est également surnommée la « cité sarde » du fait de son passé. C'est le Traité de Turin du 3 juin 1754 entre la République de Genève et le Royaume de Sardaigne qui marque la naissance de Carouge. L'accord met fin à d'incessantes querelles entre la maison de Savoie et la cité de Calvin au sujet de la mosaïque de terrains le long de l'Arve, où il est bien difficile de faire respecter la légitimité des juridictions respectives. Après de longues et laborieuses négociations, les deux parties s'orientent vers un échange de terres. Genève cède 6 973 poses de terres, verse 50 000 écus au royaume et obtient en échange 5 357 poses. Carouge devient sarde. L'accord favorise plutôt la maison de Savoie. Même si Carouge n'est alors qu'un hameau de quelques maisons et auberges, il se trouve néanmoins dans une situation idéale, de l'autre côté de la rivière, à peine à quelques encablures de la cité. Le développement rapide Profitant des ressources que lui apporte sa puissante voisine, Carouge se développe rapidement. En 1766, elle compte déjà 36 établissements de vin, industrie florissante, mais aussi contrebandière, qui n'est guère affaiblie par les royales gabelles. C'est toutefois seulement vers 1770 qu'un véritable projet politique et économique voit le jour sous la houlette de Pierre-Claude de la Fléchère, comte de Veyrier, représentant local de la noblesse savoyarde. Cet homme, qui avait fort bien compris la situation géostratégique exceptionnelle du territoire, ne tarde pas à solliciter de Victor-Amédée III des privilèges permettant à Carouge de se développer, notamment en faisant appel à des étrangers. En 1777, Carouge obtient deux foires annuelles et un marché hebdomadaire. Sa population dépasse le millier d'âmes. Capitale de province.
Par l'édit du 2 mai 1780, Carouge devient la capitale de la province du même nom qui comptabilise environ 37 000 habitants. Le bourg devient rapidement une cité royale et, le 31 janvier 1786, reçoit son blason (un lion au pied d'un arbre) pour être érigé en « ville » par lettres patentes du roi. Sa population dépasse alors les 3 000 habitants. Un îlot de tolérance au XVIIIe siècle. Pourquoi à l’Orient de Carouge ? Du fait que la Loge des Trois Temples avait été fondée en 1778 à Carouge. Parce que, le 27 août 1787, Victor-Amédée III proclame un édit de tolérance, permettant notamment aux Juifs de bénéficier de l'application du droit commun et de jouir d'une totale liberté de culte, cas rarissime dans l'histoire de l'Europe. Les francs-maçons auront leur loge, les Protestants leur temple et les Juifs leur synagogue, ainsi qu'un cimetière confessionnel (Cimetière juif de Carouge) situé le long de l'actuelle rue des Tireurs de Sable. Enfin, en 1779, des Juifs, originaires d'Alsace principalement, s'installent également, Pierre-Claude de La Fléchère et l'Intendant général Giovanni-Battista Foassa-Friot ont largement contribué à la mise en place de cette politique, plutôt novatrice pour l'époque. C'est ainsi que les francs-maçons font leur apparition à Carouge en 1777 et la création du Chapitre et de la Loge Les Trois Temples en 1788 ; suivis en 1779 de protestants qui obtiennent la tolérance civile et religieuse en 1783. Fille de l'esprit de tolérance du siècle des Lumières, la Loge Les Trois Temples avait, dès son origine en 1788, pratiqué le respect absolu de la liberté de conscience en acceptant parmi ses membres des hommes issus des milieux chrétiens, protestants et hébraïques. C'est pour cette raison que son signe distinctif se réfère aux trois temples existant à l'époque dans la région lémanique. Installée avec son Temple dans la cité de Carouge, à l'époque située sur le territoire du Royaume de Sardaigne, elle avait bénéficié, pour son installation, de l'esprit d'ouverture du Roi Victor-Amédée; celui-ci avait également accordé aux Juifs une parcelle de terrain pour qu'ils puissent y enterrer leurs défunts et qui deviendra le cimetière juif de Carouge. L'intention du Monarque était de faire de Carouge une cité de la tolérance face à l'intolérante République de Genève. Affiliée dès 1790 au Grand Orient de France, la Loge a connu la cité de Carouge : sarde, française et finalement suisse en 1816 ; elle a été membre du Temple Unique, pour entrer par la suite dans une longue mise en sommeil jusqu'en 1986 où elle fut rallumée en juin par 15 FF provenant de diverses Loges genevoises. Elle est néanmoins une Loge plus que bicentenaire. Membre du Grand Orient de Suisse depuis 1989, la Loge Les trois Temples perpétue la tradition de tolérance en acceptant parmi ses membres des hommes libres et de bonnes mœurs appartenant à des milieux socioculturels très différents ; elle continue ainsi sa vocation du respect absolu de la liberté de conscience telle que l'avait définie les FF fondateurs au XVIIIe siècle. Exclusivement masculins, travaillant au rite REAA, les membres de la Loge font, occasionnellement, un travail commun avec les membres d'une Loge féminine. C'est aussi cela la tolérance. L’Orateur, 8 juillet, 6016. _________ * Fontaine place du Marché Carouge, Franck Schneider 2013 CC Attr-Share Alike 3.0 Un de nos frères a allumé les feux d’une nouvelle loge libre. Au Tessin! Félicitations! Nos auspices et nos vœux sont les meilleurs! Message de constitution Respectable Loge Centro di Unione à l’Orient de Bellinzona Le 10 décembre une nouvelle Loge a levé les Colonnes. Une soirée splendide vécue en harmonie et avec amour fraternel. Qui dit que le temps est argent? Messaggio in occasione della costituzione della Rispettabile Loggia Centro di Unione all’Oriente di Bellinzona. Fra qualche giorno verranno innalzate le Colonne di una Loggia Massonica. Certamente il lavoro profuso da Fratelli che come me hanno creduto, e credono, nel progetto non è stato poca cosa. Ognuno ha dato del suo, togliendo tempo ad impegni personali, professionali, qualche volta anche familiari. I big dell’alta finanza che governano i tempi in cui viviamo sostengono che il tempo è denaro, per cui bisogna spendere il tempo in qualcosa che dia un profitto. Réflexione... Della costituzione di una Loggia Massonica che ritorno si può avere? Certamente non economico, qualora qualche addetto ai lavori sostenesse ciò, allora significa che non è al posto giusto. Sicuramente ha confuso la Libera Muratoria con un’associazione tout court che si dedica a business. La Massoneria invece ha un chiaro obiettivo: edificare Templi alla Virtù, scavare oscure e profonde prigioni al Vizio e lavorare al Bene e al progresso dell’umanità. Questo è il vero ritorno al tempo dedicato. In essa sono contenuti il progetto e gli strumenti di realizzazione: questi saranno svelati però solo a chi, attraverso la percezione, intuisce il significato dei simboli e dei riti. Compiere la propria ricostruzione è dunque la condicio sine qua non affinché contribuiamo, in qualità di Massoni, al progresso della nostra società, ultimando così il Tempio dell’Umanità. È la Loggia il nostro trade union, il luogo in cui smussare gl’angoli, armonizzare lo Spirito reciprocamente e generare una Coscienza collettiva al servizio di chi, purtroppo, brancola nel buio. Queste le ragioni che hanno spinto otto Fratelli a costituire una Loggia dal nome Centro di Unione. Nella speranza di operare sempre e solo per il bene, che il Grande Architetto dell’Universo ci illumini il Cammino. Con il mio Triplice Fraterno Abbraccio. Il Maestro Venerabile * Image: Bellinzona Castelgrande H005 2004 GNU Free Documentation License 1.2 |
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