Très Respectable Frère, cher Président,
Très Respectables Grands Maitres et Grandes Maitresses,
Très chers Sœurs et Frères Membres du C.L.I.P.S.A.S.,
Missionné dans le cadre de la présentation lors de l’assemblée générale 2017 à Buenos Aires en décembre 2018 par courrier du Président François Padovani, et les membres du Bureau du CLIPSAS pour étudier comment mieux lutter contre la Faim et la Soif sans le monde à présenter à ECOSOC pour défendre les idéaux, les valeurs que nous partageons tous, et les faire rayonner internationalement par des actions et une proximité efficace et utile avec l’O.N.U.
Bien évidement dans la poursuite du travail déjà entrepris par les différents Vice-Présidents élus à cette fonction, à l’exemple de l’initiative Colombienne et de la réalisation des 180.OOO Logement au Mexique.
Rôle d’autant plus important que les problèmes liés à l’accès à l’eau potable, à la nourriture et à l’énergie seront prioritaires et embraseront une partie importante de notre planète.
Ce sera notamment le cas en Afrique et dans certaines parties de l’Asie et d’Amérique du Sud.
L’eau est à l’origine de la vie sur terre, elle est indispensable à la survie des espèces, à commencer par l’espèce humaine.
Pourtant, l’eau manque déjà.
Diverses organismes ont publié des rapports parfaitement documentés, nous n’avons pas la prétention d’aller à leur encontre.
Nous avons proposé une solution car sa réponse plus efficace dans le temps, permettra d’apporter une réponse à l’urgence de notre siècle.
En effet, certains progrès ont été réalisés, mais le fossé du manque d’eau se creuse par la croissance démographique mondiale.
Les populations qui en sont privées sont bien souvent condamnées à vivre dans des conditions très dures de soif et de maladies, et confrontées aux nouveaux conflits qui risquent de survenir devant cette course au nouvel « or bleu ».
Les rapports soulignent aussi qu’environ 3,5 milliards d’êtres humains, dont une majorité d’enfants «boivent chaque jour de l'eau dangereuse ou de qualité douteuse». Mille enfants meurent chaque jour de maladies faciles à prévenir en améliorant les conditions d’assainissement et d’hygiène.
Nous ne pouvons pas nous contenter de continuer à commenter des statistiques: nous devons agir !
Chaque année près de 2,6 millions de personnes dans le monde meurent du manque d'accès à l'eau potable et près de la moitié de la population mondiale boit de «l'eau dangereuse pour la santé».
Aucun enfant en particulier sur notre planète ne devrait souffrir de la faim ou de la soif si nous faisions les choses correctement.
Nous ne pouvons l’accepter !
Le Comité chargé des ONG au sein d’ECOSOC revêt, selon les dires de son Président, une « importance particulière » dans le contexte du Programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté par le Sommet des chefs d’État et de gouvernement, en septembre dernier.
Réélu à la tête du Comité pour un second mandat, M. Jorge Dota, de l’Uruguay, a insisté sur le fait que l’impact du travail du Comité est bien réel puisqu’il s’agit de faciliter l’implication des ONG au travail de l’ECOSOC, dont il a précisément été chargé de suivre la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030.
1 Personne sur 9 souffre de la Faim dans le Monde : aucun être humain ne devrait mourir ni de faim ni de soif, si les ressources mondiales de notre planète étaient mieux gérées.
Une eau propre et accessible pour tous est un élément essentiel du monde dans lequel nous voulons vivre. Il y a assez d’eau sur la planète pour réaliser ce rêve.
Outre les problèmes de l’alimentation et de l’eau qui atteignent aujourd'hui une acuité toute particulière, nous sommes conscients également que le siècle qui s’annonce sera d’abord et avant tout, un siècle des villes. L’exode rural se poursuit.
Chercher et trouver des solutions pour un avenir meilleur est notre obligation.
Dès décembre 2018, nous nous sommes mis au travail pour établir ce rapport pour le programme 2108/2019 d’ECOSOC. C’est une première étape !
Les avancées du monde ont souvent été issues des idées et des engagements de nos précédents Sœurs et Frères, alors il nous appartient de continuer sur ce chemin.
Il est du devoir des Francs-Maçons, de la Franc-Maçonnerie en général, et du C.L.I.P.S.A.S. en particulier, de répondre à l’impérative nécessité d’agir pour anticiper cette situation, être une force de proposition, mais aussi d’actions, avec la Grande Chaîne d’Union que forme l’ensemble de nos relais dans le Monde, et auprès des plus hautes instances Internationales et notamment auprès de l'ONU.
C’est avec cette conviction forte et enracinée en nous tous, avec ce désir profond d’aider notre prochain, et d’œuvrer pour le bien de notre humanité et du monde que nous allons laisser à nos enfants.
Barcelone 25 mai 2018