Planche présentée le 28 novembre 2016 à la Loge “La table d’Émeraude” de la G.L.F.S.. On peut être ou ne pas être d'accord avec les interprétations de ce travail basé sur une recherche très fouillée. En tout cas, que nous sommes heureux de pouvoir publier en toute liberté un texte qui aurait valu le boucher à l'auteur il y a quelques centaines d'années.
L’histoire de Jean est exclusivement juive, car les judéo-chrétiens ne se sépareront définitivement du judaïsme qu’un jour de printemps de l’an 325 au concile de Nicée, voulu et fermement orienté par l’empereur Constantin le grand, et ce, à des fins politiques, mais c’est là une autre histoire.
Jean n’est pas un apôtre, il n’est pas le frère de l’apôtre Jacques de Zébédée, il n’y a plus que l’église catholique pour en soutenir la thèse. Il est un jeune patricien Jérusalémite bien dans son époque de questionnement sur l’homme face à un Dieu qui ne s’est pas encore trouvé. Ce Dieu judéen transparaît dans la Torah écrite et dans toutes les interprétations orales qu’en faisaient les tendances : pharisiennes, sadducéennes, esséniennes, nazaréennes et zélotes.
L’année de ses treize ans, comme le veut la tradition, il deviendra un homme civilement responsable, et son père Hanne l’enverra faire son apprentissage des grands voyages commerciaux dont fait partie la fameuse route de la soie. Comme tous les jeunes patriciens aisés de son temps, il captera les interrogations qui circulent en Judée, aidé en cela par ses contacts avec le monde hindou. La question ? « Que devient l’âme humaine après la mort ». Sa caste sadducéenne niait toute réincarnation ou vie après la mort, les Pharisiens suivaient les aspirations de l’époque et du peuple plutôt adeptes de la réincarnation, les Esséniens croyaient à la survie de l’âme, les Nazaréens leurs emboîtaient le pas, les Zélotes ne pensaient qu’à chasser les Romains, créant des désordres et des répressions permanentes.
Vers l’an 29, un certain Jean dit le Baptiste provoque le Temple et les Sadducéens : dans une boucle du Jourdain à peu de distance de Jéricho, il remet les péchés par immersion, rendant superflu le grand pardon de Yom Quippour ! Depuis Jérusalem, Jean y descend régulièrement se mêlant aux nombreux adeptes de cet ermite Essénien défroqué qui abonde dans l’idée d’une survie de l’âme, et fait la connaissance de Simon, André et Philippe.
Invité à Cana en Galilée au printemps de l’année 30, il assistera à un mariage qui est probablement celui de Jésus, au cours duquel le maître de maison transformera l’eau en vin. Sa rencontre avec cet homme dans la force de l’âge va le subjuguer. De nouveau au bord du Jourdain, il assistera au baptême de Jésus et le suivra sans hésiter. Le Nazaréen entraîne aussi avec lui ses trois premiers apôtres: Simon, André et Philippe. C’est l’épisode de la demande de Jean à faire partie des douze apôtres. Jésus qui l’a pris en amitié refuse, car il a compris le risque de désaveu de sa famille que prend Jean en les suivant. Jésus va sans doute lui conseiller de rejoindre discrètement à Jérusalem le groupe des 72 disciples dirigé par Jacques dont parle Luc l’évangéliste et les pères de l’Église.
La plupart des historiens considèrent actuellement Jésus comme l’initiateur du mouvement nazaréen des 72 disciples, tendance judéo-chrétienne de Jérusalem dirigée ensuite par le disciple Jacques probable ½ frère de Jésus, dont l’influence essénienne ne fait plus de doute. A l’évidence, Jésus et les 72 diffusaient un message à deux niveaux, dont l’un était assurément gnostique. Jean prendra ses notes en Araméen, car la structure de cette langue transparaît derrière le Grec de son évangile, et fera très attention à ce que ses actes pro-Jésus et ses rencontres avec lui ne soient pas connus de sa famille d’un bord farouchement opposé.
En Août 34, la tête de Jean Baptiste tombe pour les beaux yeux de Salomé, la belle fille d’Hérode Antipas tétrarque de Galilée. L’influence de Jésus en Galilée avec ses douze apôtres, et en Judée avec le groupe des 72, commence à inquiéter le tétrarque de Galilée Hérode Antipas et la classe sacerdotale à Jérusalem, dont Caïphe, grand prêtre et beau-frère de Jean. Ponce Pilate, procurateur romain peu sensible aux confrontations religieuses de ses administrés, contrôle la Judée et la Samarie sans état d’âme, et même sans âme du tout.
A Jérusalem, en 35, une rébellion de Zélotes expulsera les deux centuries romaines de la forteresse Antonia. Cette partie de l’histoire est généralement occultée. La réaction de Ponce Pilate ne se fera guère attendre, et pendant l’hiver 36, après avoir sapé la tour de Siloé, ses cinq cohortes pénétreront dans Jérusalem, et soumettront les insurgés sans faire trop de dégâts. Jésus, probablement accusé à tort de trahison à l’empire sera crucifié le vendredi 30 mars 36 sur le Golgotha avec des prisonniers zélotes cloués sur le bois. Les douze apôtres s’égailleront dans la nature, l’histoire est discrète sur le sort des 72. Mariam, la mère de Jésus se réfugie chez Jean et restera sous sa protection. Nicodème et Joseph d’Arimathie, deux notables connus, récupéreront le corps de Jésus, et nous pouvons supposer qu’ils le déclouèrent encore vivant. Son corps disparaîtra du tombeau et personne ne saura s’il a survécu.
En mai 36, Vitellius gouverneur de Syrie/Palestine et supérieur de Ponce Pilate, vient après les affrontements remettre de l’ordre à Jérusalem. Il accorde des compensations pour les dégâts occasionnés par la légion et remplace le grand prêtre Caïphe impliqué dans l’exécution de Jésus, par Jonathan un des frères de Jean. Pilate est visiblement tenu à l’écart de décisions qu’il aurait dû prendre.
Eté 36, Jean nous décrit la rencontre de Jésus avec quelques-uns de ses apôtres fugitifs au bord du lac de Galilée. Au coucher du soleil, ils dîneront de grillades de poissons. Jésus y est décrit comme un être de chair et de sang mangeant et plaisantant, puis bizarrement s’en allant sans que personne ne songe à le suivre, à moins, ce qui est probable, que le texte ait été tronqué.
Jean ne dira plus rien sur Jésus, seul un court passage de Suétone laisse penser qu’il était à Rome en 41, puis une longue description du Bhavishya Purana Hindou fait état de sa rencontre au Laddak en 45/46 avec le roi hindo-parthe Gondopharès. Son voyage avec l’apôtre Thomas sur la route de la soie semble être un peu plus qu’une spéculation ? Mais poursuivons.
En décembre 36, licenciement de Ponce Pilate sommé par Vitellius de s’expliquer devant l’empereur. Dès le départ du procurateur, le grand prêtre Jonathan est libre de persécuter les partisans de Jésus. Le futur Saint Paul en est le bras exécuteur.
Trois mois plus tard, lors de la Pâque 37, le gouverneur Vitellius revient une deuxième fois à Jérusalem et fait cesser les persécutions, il remplace Jonathan par Théophile autre frère de Jean, puis nomme un procurateur provisoire.
L’évangile de Luc et les Épîtres de Paul indiquent clairement la reprise des activités évangéliques des apôtres et des disciples dès que le calme est rétabli. Jean aide alors les apôtres de ses moyens en les accueillant discrètement chez lui dans la chambre haute tout en continuant de se former avec les 72.
Vers 39, Paul le futur treizième apôtre « retournera sa veste de persécuteur » pour se faire instruire par Simon Pierre, et c’est ensuite à Antioche où les apôtres méfiants l’on exilé, qu’il construira sa vision du mouvement pagano-chrétien lui permettant d’y faire entrer en masse des convertis et des polythéistes.
Dès 41, le perfide Hérode Agrippa (petit fils d’Hérode le Grand) obtient de l’Empereur Caligula la royauté d’Israël. Craignant les persécutions royales, disciples et apôtres vont maintenant évangéliser en dehors de Judée et de Galilée, tout comme les disciples de Jean Baptiste iront en Samarie et au-delà. Cependant, Jean utilisera deux fois sa position élevée pour faire sortir les apôtres de prison.
A Antioche, sous contrôle Romain, Paul déborde d’énergie, et diffusera largement son message pagano-chrétien en contradiction avec la Loi Mosaïque que respectent les Judéo-chrétiens de Jérusalem (les Nazaréens).
En 43, les apôtres Jacques et Jean de Zébédée, sont exécutés par le pouvoir royal.
Vers 44, après la mort d’Hérode Agrippa, remplacé définitivement par un procurateur romain, Mathieu, fera probablement recopier en Araméen quelques paroles de Jésus. Les prosélytes Israélites qui utiliseront son court texte, auront un franc succès en Judée, en Galilée et bien au-delà. Sans doute Thomas a déjà écrit ses logions qui composent le fameux évangile apocryphe. Le texte appelé source Q circule probablement déjà.
Fin 45, Marc accompagne Paul dans son premier voyage missionnaire (45/47) en désaccord avec l’apôtre, il le quitte et depuis Chypre écrira probablement le premier évangile. En 47, Jean va sans doute l’aider pour le diffuser en Égypte, à l’attention des évangélisateurs Israélites de langue grecque.
En 47, les apôtres Jacob et Simon Pierre sont exécutés par le procurateur Romain.
Philippe disciple, qui était diacre de Simon Pierre, va probablement compléter et réécrire en grec l’évangile de Mathieu. C’est encore Jean qui fera sans doute éditer ce deuxième évangile vers 49.
Entre 48 et 49 après le 1er voyage missionnaire de Paul, se tiendra, à Jérusalem, le fameux concile qui tentera de réconcilier pagano-chrétiens et judéo-chrétiens. Mais l’accord est un leurre, et ils ne cesseront de s’éloigner les uns des autres. Jean, qui participe à ce concile est sur le devant de la scène, et ceux de son clan sadducéen vont le rejeter définitivement. Avec Mariam, il choisira de s’exiler.
Luc rejoint Paul pendant son 2ième voyage (49/52), et vers 52, dédiera son évangile à Théophile, passé grand prêtre et frère de Jean, de qui Luc tient certainement la généalogie sacerdotale de Jésus.
Ainsi au moment où Jean s’exile, vers 49, les évangiles originaux de Marc et Mathieu commencent de voyager entre les mains des Judéo-chrétiens, puis après 52, celui de Luc entre les mains des Pagano-chrétiens d’obédience Paulienne. Ce dernier évangile est le seul qui, dès sa première écriture comportera la résurrection de Jésus, car il ne s’adresse pas directement aux Israélites qui ne comprendraient pas la presque divinité d’un homme. Les deux autres évangiles ne feront état de la résurrection que lorsqu’ils seront intégrés vers 130/150 dans le corpus de la future grande Église, l’Ascension viendra bien après !!
Dans la première partie de sa vie de 12 à 49 à Jérusalem, Jean restera un observateur avisé qui aide discrètement les apôtres et les disciples. C’est ainsi, qu’il se définit dans le début de son évangile comme « l’autre disciple », pour ne pas se faire remarquer, preuve qu’il avait déjà dû diffuser des notes. Mais dès après le concile de Jérusalem et son expulsion de la ville par sa famille, il réalise, avec l’aide discrète de Mariam, la mission qui devient la sienne, et depuis Éphèse se désignera sous le vocable « le disciple que Jésus aimait ».
A Hiérapolis, l’apôtre Philippe n’est qu’à trois jours d’Éphèse, et avec Jean ils vont certainement se concerter pour diffuser le message de Jésus dans les synagogues de l’ouest Turc, le nord étant couvert par l’apôtre André.
Pâques 52, Mariam, va selon des textes tardifs « rejoindre son fils Jésus », les traductions catholiques rajouteront : par-delà la mort. A moins que Jean, sur la route de la soie, l’ait conduite au Cachemire, là où Jésus s’était retiré. Le Rauza Bal tombeau présumé de Jésus y est toujours vénéré par les musulmans.
La progression des disciples Judéo-chrétiens de Jean n’est pas fulgurante, car de nombreuses « hérésies » entravent sa progression, en particulier celles des pagano-chrétiens de Paul qui diffusent partout, même dans les synagogues, un judaïsme allégé apte à séduire les Israélites hellénistes de la diaspora, et tous les convertis païens déçus par le Panthéon gréco-romain, en perte de vitesse.
Les apôtres Jean, Philippe et probablement aussi André, vont entrer en guerre ouverte contre ces Pagano-chrétiens et tous les coups seront permis. Les déboires de Saint Paul au cours de son troisième voyage (53/57), décrit dans les Actes des apôtres et les épîtres en sont les témoins, le premier coup bas en 54, sera l’expulsion de Paul de la synagogue d’Éphèse après trois mois de prêche.
Pendant ce temps en Israël, l’effervescence et la corruption gagne du terrain. En 56, Jonathan frère de Jean, grand prêtre pour la deuxième fois, est assassiné par les Zélotes. En 57, Paul manque d’être lynché à Jérusalem par les Israélites. Puis en 62, lors d’une vacance du pouvoir romain, Jacques prêtre des Nazaréens est exécuté par un autre frère de Jean : Hanne le jeune, grand Prêtre éphémère qui sera chassé dès l’arrivée du nouveau procurateur. L’agitation permanente et les répressions romaines poussent à l’exil de nombreux Judéens judéo-chrétiens, et Jean perçoit alors l’urgence de faire connaître sa version du message et de la vie de Jésus, et pour cela traduire ses notes réinterprétées en Grec.
Le pèlerinage de 66 à Jérusalem s’annonce très mal, les Zélotes organisés en armée chassent le procurateur Florus et sa Légion. Puis c’est l’embrasement, l’envahisseur romain pourtant bien implanté est bouté violemment hors d’Israël. Les Judéo-chrétiens de Jérusalem et des environs fuient en masse.
Jean craint pour l’avenir de Jérusalem, affaiblie par des extrémismes de tous bords. Vers 67, il diffuse un évangile audible pour les Israélites de Judée comme de diaspora, sans résurrection, ni ascension, seulement un homme face à Dieu.
Décapitation de Saint Paul à Rome vers 68, son organisation efficace subsistera.
Luc, probablement dans le même temps, à Rome, va publier la suite de son évangile, plus connu sous le nom des Actes des apôtres et qui semble inachevé.
La riposte romaine investit Israël, mais la progression des armées sera ralentie par le suicide de Néron en 68, et la course à l’Impérium du général en campagne Vespasien. Son fils Titus prend le commandement de l’armée, et attend les ordres. Vespasien devenu Empereur, Titus en 69 relance l’armée, puis met le siège devant Jérusalem. Une première percée au nord conduira à la destruction du Temple, puis, dans un carnage indescriptible, Jérusalem tombe en septembre 70.
Des indices concordants, permettent de situer l’écriture de l’apocalypse de Jean, dans la période précédant l’anéantissement total d’Israël. L’apocalypse avec ses sept sceaux, reste très symbolique. Pour les historiens, c’est surtout une violente diatribe à l’encontre de Rome et de Paul, le pagano-chrétien détesté.
Je vous laisse ensuite imaginer la détresse de Jean, lorsqu’il se rendra pour la Pâque 72, sur les ruines calcinées et malodorantes de sa ville, dont l’accès est enfin autorisé. Ses chances d’y retrouver des proches bien minces ! De sa maison de la ville haute ou les apôtres se réunissaient il ne reste pas grand-chose. L’esplanade sacrée est interdite, et du Temple, il n’en émerge que des pans de murs noircis. Pendant plus de trois siècles, le site servira de carrière de pierre. Mais ce n’est là que l’aspect matériel de la catastrophe. En plus de la disparition du lieu de prière et de pèlerinage unificateur du peuple de Dieu, la caste sacerdotale sadducéenne a été décimée. Le culte Israélite devra se restructurer sans le Temple, et ce sera la caste survivante des Rabbins Pharisiens qui vont l’organiser. Ce nouveau culte ne s’adresse qu’aux Israélites, et les Judéo-chrétiens Nazaréens seront exclus des synagogues à Jérusalem, puis progressivement partout en Israël et dans les communautés de la diaspora.
C’est ainsi, que les pagano-chrétiens apostats de Paul, ayant été chassés des synagogues de la diaspora, par les judéo-chrétiens de Jean, Jean lui-même à partir de 72, avec tous ses disciples, se verront interdire l’accès aux synagogues d’Asie. Les judéo-chrétiens sont dès lors considérés comme déviants par ceux qui, hier, dans la diversité des tendances, les reconnaissaient comme Frères.
Jean, pressés par ses disciples, n’aura d’autres choix que de les laisser s’intégrer aux pagano-chrétiens dirigés par Timothée, l’émissaire de Paul à Éphèse.
André va disparaître, puis vers 81 ce sera le tour de Philippe. Devenu dernier témoin oculaire de Jésus, il quittera Éphèse avec son secrétaire, pour se retirer sur l’île de Patmos, tout en restant en contact avec ses fidèles.
Le court Impérium de Titus (79/81) verra l’éruption du Vésuve et le deuxième grand incendie de Rome. Titus mourra de la peste. Jean aurait pu y voir des signes de vengeance Divine, et depuis son île se remettra à dicter des prêches, qui feront de lui un autre homme, connu sous le nom de Jean le Théologien. Toujours est-il qu’à 70 ans, dans sa grotte, il va reprendre une intense activité messianique.
En 95, il va nommer le jeune Polycarpe « Rabbin-chrétien » de Smyrne, et échanger de nombreuses lettres cordiales avec « le Rabbin-chrétien » Ignace d’Antioche, et bien sûr aussi avec Papias, le successeur de Philippe à Hiérapolis. Mais ne nous y trompons pas, tous se considèrent Israélites. Même Irénée de Lyon, né en 125 à Smyrne, et qui a entendu Polycarpe lui parler de Jean, raisonne en parfait Israélite voulant chasser les hérétiques de sa grande ville sur le Rhône.
Jean nonagénaire, ses vieux amis, dans un souci de conciliation avec les adeptes de Paul, vont intégrer à son évangile la résurrection. Mais fidèle à Jésus il ne pouvait accepter l’Ascension. Jean connaissait trop bien l’homme et son parcours post-crucifixion dont il en avait probablement fait le récit à la fin de son évangile. Nicodème remplacera pudiquement ce récit par deux courts versets hors sujet.
De caractère gnostique, l’Évangile de Jean sera intégré au début du 2ièmè siècle dans le corpus du nouveau testament de ce qui deviendra « la grande Église ». Fallait-il que sa renommée d’apôtre fut immense, son parcours, d’une importance capitale pour l’évolution des tendances qui deviendront, les christianismes, portant en leur sein les germes de notre Maçonnerie.
L’approche de Jean, du divin et de la spiritualisation de l’homme, pour nous parvenir, dût prendre bien des chemins tortueux. Nous pouvons maintenant commencer de comprendre pourquoi, il y a trois siècles, les inventeurs de nos rituels ont intitulé nos ateliers « Loges de Saint Jean ».
Jean, notre étoile montante hivernale, s’est éteint à Éphèse vers 102, sous l’Empereur Trajan. Sur son tombeau, une grande Basilique sera édifiée vers 550 par l’Empereur Justinien. Ses ruines sont encore visibles et vénérées.
Rémi Co., Le 15 septembre 6016.
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* Image: St_John_the_Evangelist_in_Patmos 1460 Domaine Public
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