Christine Boillat, née 1978, a étudie à l’École supérieure des beaux arts de Genève. Elle y apprend, auprès des artistes Carmen Perrin et Yan Duyvendak. A partir de 2005, elle présente régulièrement ses dessins, vidéos, installations, participe à des concours et anime, avec cinq autres artistes, l’Espace Kugler, lieu d’exposition dans une ancienne usine, qui offre des cartes blanches à de jeunes artistes. Récemment, elle a participé au projet expérimental In Situ dans un mas de la région d’Arles.
L’artiste vit et travaille entre Genève où elle est établie et Zurich où elle dispose d’un atelier et, prépare un projet pour une galerie parisienne. Pour elle, l’actualité se déroule très loin d’Art Basel. Elle vient de se rendre en Tunisie afin de comprendre, les aspirations et les mouvements de la jeunesse des pays d’Afrique du nord, pour exprimer sa solidarité aussi. «Être artiste, c’est résister», affirme-t-elle.
Sa participation la plus récente, à exposition "Les murs ne servent à rien" en Novembre 2016 à la Fonderie Kugler, exprime, comme chaque fois, la sensibilité, son esthétique si personnelle et ses idées de responsabilité sociale.
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Du symbolisme au réalisme… A l’origine, cette planche était prévue d’être présentée plus tôt. Des évènements dans ma vie m’ont empêché de tenir cet engagement et j’en suis resté quelque peu frustré, tant son écriture m’avait fait plaisir et tant j’avais le sentiment d’avoir traduit en quelques lignes ce que je ressentais, et comment je commençais doucement à comprendre ce rituel. Mais depuis, de l’eau est passée sous les ponts, et le jeune apprenti que je suis a commencé timidement à dégrossir sa pierre. Tout en regardant toujours avec circonspection ses outils. Reste néanmoins que parler d’un rituel répété des millions de fois de par les siècles est un exercice de style hautement périlleux pour un apprenti balbutiant encore sa Mise à l’Ordre, et ce dans une loge et devant ses Frères qui cumulent des dizaines d’années de Maçonnerie. Comment le faire sans blesser les esprits de mes Frères ? C'est l'histoire d'une femme libre, une femme d'exception, humaniste en avance sur son temps, une visionnaire qui a vécu pour ses idées, et qui en est morte. « La femme - c'est ainsi qu'elle s'exprime en 1793 dans sa Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne (art. 10) – la femme a le droit de monter sur l'échafaud, elle doit avoir également le droit de monter à la tribune! ». Cette phrase qui l'a rendue célèbre fut la devise du mouvement féministe du 19ème siècle. Je consacre ces lignes à celle qui fut l'une des grandes figures révolutionnaires du 18ème siècle, Olympe de Gouges. Elle fut à l'avant-garde d'un remarquable combat humaniste qui s'acheva, dramatiquement, sous la Terreur, par le couperet de la guillotine. Elle fut parmi les premières féministes et consacra sa vie à revendiquer l'égalité entre les sexes et la démocratie. Planche présentée le 28 novembre 2016 à la Loge “La table d’Émeraude” de la G.L.F.S.. On peut être ou ne pas être d'accord avec les interprétations de ce travail basé sur une recherche très fouillée. En tout cas, que nous sommes heureux de pouvoir publier en toute liberté un texte qui aurait valu le boucher à l'auteur il y a quelques centaines d'années. Pour qui lit attentivement l’Évangile de Jean, il révèle bien des surprises, malgré les siècles de poussières d’une religion qui se cherchait. Mais avec tous les textes maintenant à notre disposition, il est le révélateur de cet homme dont la vie est d’une importance capitale pour le christianisme, et pour notre fraternité. L’histoire de Jean est exclusivement juive, car les judéo-chrétiens ne se sépareront définitivement du judaïsme qu’un jour de printemps de l’an 325 au concile de Nicée, voulu et fermement orienté par l’empereur Constantin le grand, et ce, à des fins politiques, mais c’est là une autre histoire. Jean n’est pas un apôtre, il n’est pas le frère de l’apôtre Jacques de Zébédée, il n’y a plus que l’église catholique pour en soutenir la thèse. Il est un jeune patricien Jérusalémite bien dans son époque de questionnement sur l’homme face à un Dieu qui ne s’est pas encore trouvé. Ce Dieu judéen transparaît dans la Torah écrite et dans toutes les interprétations orales qu’en faisaient les tendances : pharisiennes, sadducéennes, esséniennes, nazaréennes et zélotes. Ceux qui oublient seront oubliés! Le passé s'efface. Contre ce triste sort qui engloutit, génération après génération, les Francs-maçons qui ont été et que nous sommes à notre tour, révoltons-nous! Le Soutra du Diamant du Bouddha conclut : Ainsi faut-il saisir cette vie, fuyant : Étoile naissante, source qui pétille Éclat de foudre d'un nuage d'été Fantôme, rêve, chandelle qui vacille...[1] Ce qui en reste au départ de chacun d’entre nous, infimes étincelles qui pensent, est dans la mémoire des autres; des idées, des actes, des identités que nous avons apportés parmi nos frères.
LES FRANC MAÇONS ONT DU TALENT ! I II III Ces trois images, exposées respectivement en janvier 2000 et janvier 2004 à la galerie Andata/Ritorno Genève, font partie des cinq séries de 365 peintures et dessins de petits formats réalisés de mai 1998 – octobre 2008 . Après une interruption de quinze ans, ce travail de peinture quotidien constitue un journal pictural essentiellement réalisé de nuit, après mes journées d’enseignement d’arts visuels et de cinéma d’animation.
Ces peintures et dessins sont constitués par l’observation de cailloux, reproductions photographiques d’œuvres, bibelots, statuettes…mais dès le début, en 1998, de pierres de différentes formes et tailles, traitées picturalement comme des paysages. Les trois peintures, correspondent, sur le plan maçonnique, à : I - mon Initiation au sein de la R :. Loge Mozart et Voltaire à l’O :. de Genève le 9 octobre 5998, II - mon Passage au Deuxième Degré le 9 juin 6000, III - une évocation caricaturée et symbolique d’un V:.M:. de Mozart et Voltaire, peinture que j’associe, bien qu’anachroniquement - 25.08.6000 - à mon élévation au Troisième degré le 12 avril 6002. Je reviendrai ultérieurement, le cas échéant, au sens symbolique de ces trois témoignages de mon vécu artistique. Jean-Paul B. , RL Mozart et Voltaire |
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Discours seulement? Non! Les F:.M:. ont du talent! L'art; graphique, la photographie, le clip vidéo, la musique, la littérature, expriment la richesse de notre vie maçonnique! Osez! La Rédaction vous attend. [email protected] Titres
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