La difficulté à maîtriser cette maladie insidieuse est la principale cause de la crise sanitaire actuelle. Parce qu'il n'y a actuellement aucun médicament efficace contre l'épidémie, nous dépendons maintenant d'une méthode éprouvée et connue depuis des siècles, mais parce que l'anglais n'était pas la langue universelle à l'époque, elle était simplement appelée fuite.

Nous privilégions l'expression, moderne et élégante, de distanciation sociale. Les malades de la lèpre ont tous dû attirer l'attention sur leur mal dangereux en faisant sonner des cloches ou des sources de bruit similaires afin d'exhorter les personnes en bonne santé à respecter l'éloignement social.
Le remplacement actuel des cloches primitives, se fait par les téléphones portables, avec des applications spécialement développées.

L'impuissance vis-à-vis d'un phénomène naturel bien connu ne peut pas expliquer le comportement des gouvernants et il doit y avoir des raisons supplémentaires à cela. Une des raisons est certainement la considération de la vie de l'individu dans notre société moderne. On pourrait dire dans l'esprit d'Albert Schweitzer de « respect de la vie » (Ehrfurcht vor dem Leben) et de l’indignation devant la souffrance.
« Je suis vie qui veut vivre, entouré de vie qui veut vivre. Chaque jour et à chaque heure cette conviction m’accompagne.Le bien, c’est de maintenir et de favoriser la vie ; le mal, c’est de détruire la vie et de l’entraver. » La civilisation et l’éthique (1976) de Albert Schweitzer.
D’autres raisons sont cachées dans certaines faiblesses de la société, certaines "maladies antérieures". L'importance et le danger de ces faiblesses pour la stabilité sociale peuvent être comparés au danger de certaines de ces maladies antérieures pour la santé de la population infectée par le coronavirus. Ce n'est que par ces maladies antérieures, je compte ici aussi la vieillesse, que le coronavirus devient un meurtrier dont seule la distance sociale nous sauve. Naturellement, soutenue par l'hygiène, cette déesse grecque de la santé.

En prenant en considération les faiblesses énumérées, nous hésitons à prendre des mesures énergiques qui pèseraient lourdement sur l'économie et s’avèreraient problématiques ou plutôt dangereuses.

Comme toujours ! Avec le fil à plomb dans la main.
Pour nous, l'éloignement social n'est pas une attitude positive et acceptable. C'est l'expression de la peur grandissante envers d’autres êtres humains vécue comme un danger potentiel pour sa propre santé. L’éloignement social, un euphémisme pour ne pas dire : « gardez vos distances et évitez les contacts avec les gens », n’est pas compatible avec notre vision du monde.


Certains changements survivront sûrement à la pandémie. Surtout ceux qui sont reliés au mode moderne de traitement et d'échange d’informations. Comme, par exemple, le traitement du travail à domicile, l'enseignement à distance, la vidéoconférence, etc. Les contacts deviennent de plus en plus virtuels. L’éloignement social pourrait peut-être prendre racine. Cependant, les humains chercheront et trouveront un rapprochement personnalisé aussi dans ces conditions. Pour une confrérie comme la nôtre c'est crucial. Nous devrons probablement utiliser davantage du net et continuer à vivre avec un éloignement social sous une forme atténuée, au moins pendant un certain temps.

Nous sommes confrontés à un nouveau défi. Nous devrons nous adapter et faire face de manière constructive à la nouvelle situation.
Nos jeunes trouveront cela plus facile.
Et nous devrons surmonter ce nouveau défi. Parce que la construction du Temple de Salomon doit continuer, distanciation sociale ou pas.

Depuis d'innombrables générations, nous vivons dans un monde qui, selon la Bible, nous est soumis. Et nous sommes les maîtres irresponsables de ce monde, qui ne nous a pas été donné, mais seulement emprunté.

Guérir les « maladies antérieures » évoquées auparavant, au moins partiellement et provisoirement, serait un objectif à programmer pour aujourd’hui et pour le futur. Parce que la pandémie prochaine, peut-être bien pire, est probable sinon certaine, et nous devrons la surmonter.
Sans une coopération internationale poussée et étendue cela ne pourra se faire. Cette coopération internationale n’est pas possible dans un monde divisé et antagoniste.
Ce qu’il faut c’est un concept de coopération et de coexistence entre les nations qui pourrait surmonter les divisions et animosités entre les peuples. Et ce concept existe !

C’est le concept d’un monde uni et fondé sur les principes de la philanthropie, de la liberté et de la fraternité. Cette idée est exprimée symboliquement comme la construction du Temple de Salomon, du Temple de l’humanité.
Zoug, 15/04/2020
Fr. Miomir Marinkovic
SOCIAL DISTANCING
In diesen paar Worten ist die ganze Dramatik der aktuellen Pandemie enthalten. Die Schwierigkeit die heimtueckische Seuche unter Kontrolle zu bringen und zu halten ist die wesentliche Ursache der aktuellen Gesundheitskrise. Weil es zur Zeit keine wirksamen Medikamente gegen die Epidemie gibt, sind wir auf eine bewaehrte Methode, die seit Jahrhunerten bekannt ist, aber weil Englisch damals nicht gerade die Weltsprache war, ganz einfach als Flucht bezeichnet wurde, angewiesen.

Wir ziehen den Ausdruck, modern und vornehm, Social Distancing vor. Die Leprakranken mussten alle auf ihre gefaehrliche Krankheit durch Laeuten von Glocken oder aehnlichen Laermquellen auf sich aufmerksam machen, um die Gesunden auf diese Weise zu ermahnen das Social Distancing einzuhalten. An einer modernisierten Form, ein update wuerde man sagen, dieser altertuemlichen aber einfachen und wirksamen Art dem Social Distancing dienenden Geraeten, wird gearbeitet und statt primitiver Glocken werden Handys mit dafuer speziell entwickelten Apps eingesetzt.

Die Ohnmacht gegenueber einem bekannten Naturphaenomen kann also nicht die Handlugsweise der Regierenden erklaeren und es muss dafuer noch zusaetzlice Gruende geben. Die liegen in gewissen „Vorerkrankungen“ der Gesellschaft verborgen. Die Bedeutung und die Gefaehrlichkeit dieser „Vorerkrankungen“ fuer die gesellschaftliche Stabilitaet sind vergleichbar mit der Gefaehrlichkeit bestimmter Vorerkrankungen fuer die Gesundheit der Coronainfizierten. Erst durch diese Vorerkrankungen, ich rechne das hohe Alter auch dazu, wird das Coronavirus zum Moerder, von dem uns nur das Social Distancing rettet. Natuerlich, unterstuetzt durch die Hygiene, der griechischen Goettin der Gesundheit.

Seit unzaehligen Generationen leben wir in einer Welt, die uns, so steht es in der Bibel, Untertan ist. Und wir sind die unverantwortlichen Herren ueber dieser Welt, die uns nicht geschenkt, sondern nur geliehen wurde.
Durch die moderne Wissenschaft, Technik, Organisation der Gesellschaft, Wissen und Koennen, mutierte der moderne Mensch zum Uebermenschen, im Sinne Nitzsches, und er kann sich damit nicht abfinden, dass es Phaenomene gibt, die sein Gefuehl der Allmacht als eine Illusion entlarven und naturgemaess auf diese Blossstellung panikartig reagiert. Die Ohnmacht der hochentwickelten Informations- und Hightechgesellschaft in Bekaempfung des Virus kommt klar dadurch zum Vorschein, dass ihr in der kritischen Anfangsphase der Epidemie nur die uralten Methoden des Social Distancing, der Hygiene und der Quarantaene letzten Endes zur Verfuegung stehen.
Man kann die drohende Ueberforderung der Gesunheitssysteme, falls die Epidemie nicht entschlossen und erfolgreich genug bekaepft wird, beim gleichzeitigen Versuch die Wirtschaft so weit wie moeglich zu schonen, was schwierig unter einem Dach zu bringen ist, als den wahren Grund des erratischen Verhaltens mancher Politiker in der Suche nach der besten Methode in der Bekaempfung der Epidemie, ansehen. Das Zoegern in Ergreiffung energischen, die Wirtschaft schwer belastenden Massnahmen, zeigt sich, bei schneller Ausbreitung der Epidemie milde gesagt, als problematisch. Die Wahl, ueberspitzt gesagt, zw. dem wirtschaftlichen Schaden mit der Epidemie und dem wirtschaftlichen Schaden ohne die Epidemie, sollte eigentlich nicht besonders schwer fallen. Man wuerde es meinen.
Dabei ist klar ersichtlich, dass eine sich unkontrollierbar ausbreitende Pandemie, mit moeglicher Steigerung der Virulenz und Ausbreitungsgeschwiendigkeit des Virus, d.h. wenn das Virus entsprechend mutiert, die Existenz der Volker und Staaten der Welt so gewaltig bedrohen koennte, dass diese instabile Konstruktion der aktuellen „Weltordnung“ in sich, und das weltweit, zusammenfallen wuerde. Dann, aber, in der biblischen Sprache ausgedrueckt, koennte die Zeit kommen, in der die Lebenden die Toten beneiden werden.

Fuer uns ist das Social Distancing keine positive Einstellung. Es ist der Ausdruck, der um sich greiffenden Angst, die in dem Mitmenschen eine potentielle Gefahr vermutet. Wir streben der Verbruederung aller Menschen und hoffen, dass die Bruderkette laenger wird. Die Kette zu schliessen, wie es im Ritual vorgesehen ist, ist mit Social Distancing unvereinbar. Wir wollen dem Menschen begegnen und nicht um ihn den langen Bogen machen.



Wir haben damit mit einer neuen Herausforderung zu tun. Wir muessen uns anpassen und uns mit der neuen Situation konstruktiv auseinandersetzen. Die Jungen werden es leichter haben. Wir, die Junggebliebenen, nicht so leicht.

Der Bau des Solomonischen Tempels, unsere wesenliche und immerwaehrende Aufgabe, muss, allen Widrigkeiten zum Trotz, weitergehen, um der Menschheit den Weg aus der Sakgasse, der Unterdrueckung, der Ungleichheit und der Feindseligkeit, zur Humanitaet hin, dessen Symbol der Solomonische Tempel ist, zu zeigen. Das Social Distancing kann uns sicher nicht daran hindern.
Zug, den 10/04/2020
Br. Miomir Marinkovic