Le "Vieux de la Montagne" La célébrité de cette secte a traversé les siècles aussi bien par ces méthodes expéditives, que par le terme assassin qui est devenu courant en langage juridique et populaire, passant au fil du temps par l’Italien au 13ème siècle puis entrant dans la langue française au 16ème siècle, avec un sens de tueur à gage. Le nom assassin eut plusieurs significations depuis le fondement de cette société musulmane composée de Nizarites chiites, au 11ème siècle par Hassan ibn al Sabbah, à nos jours qui définit une personne qui commet un homicide volontaire. Au départ c’était le nom que l’on donnait à un membre de la secte Il est intéressant de voir qu’étymologiquement, trois possibilité s’offrent à nous:
• La première pour beaucoup, le mot assassin, vient du mot haschisch, plante qui aurait joué un rôle dans le conditionnement des disciples, les assassins, en arabe «?ašašin» qui sont donc des fumeurs de haschisch.
• La deuxième, pour d’autres, le mot assassin et dérivé du nom de leur fondateur, le charismatique Hassan ibn al-Sabbah surnommé le vieux de la montagne par le Croisés.
• La troisième, nous dit que le mot assassin signifierait celui qui est fidèle au Assas (gardien en Berbère), soit fidèle au fondement. Fidélité au gardien et/ou à la loi.
A chacun la liberté d’en préférer l’une ou l’autre.
Non seulement les historiens et la littérature se sont intéressés à cette société, mais aussi des musiciens et des écrivains. Tel le roman «Alamut», du Slovène Vladimir Bartol, en 1938, qui se déroule dans la forteresse de la secte au nord de l’Iran, près de la mer Caspienne.
Actuellement pour la plus jeune génération, la secte des Assassins est célèbre au travers d’un jeu vidéo en vogue:
Ce jeu vidéo, s’inspire librement de l’histoire de cette société secrète. Il est très à la mode depuis quelques années, avec de nombreux épisodes. Il y même une version cinématographique cette année (2016).
Ce jeu vidéo, s’inspire librement de l’histoire de cette société secrète. Il est très à la mode depuis quelques années, avec de nombreux épisodes. Il y même une version cinématographique cette année (2016).
L'empire Mongol à son apogée Fondée en 1094, la communauté mystique chiite ismaélienne des Nizâriens (Nizârites, Nizaris), continua, bien après 1124, mort présumée par maladie de Hassan ibn al-Sabbah, leur Grand Maître et fondateur, surnommé «affectueusement» le vieux de la montagne par les Croisés. Surnom que portèrent aussi les Grands-Maîtres qui lui succédèrent. Ce n’est qu’environs 130 ans plus tard, en 1257, suite à l’avancée de l’empire mongol, que la secte dut cesser ses activités. Toutefois, les Ismaéliens continuèrent leur essor en clandestinité, à la fin du Moyen Âge. Avec succès, puisque, de nos jours, l’ismaélisme oriental compte 25 millions de fidèles. Avec l’Aga Khan à leur tête.
Canabis Sativa Pour perpétrer leur basses-œuvres, les membres de la secte demeuraient «indétectables» se fondant dans la masse, ne se découvrant qu’au moment de passer à l’acte en publique, ce qui les rendaient très difficiles à détecter. Passés maîtres dans le déguisement, les tueurs de la secte restaient inaperçus jusqu’au moment de l’assassinat de leur victime. Ils se servaient de poignards empoisonnés, se jetant parfois sur leur «proie» à plusieurs, le poignardant au corps ou s’adaptant en frappant à la gorge, comme ce fut le cas pour un homme politique, qui se sachant en danger, portait une cote de maille. Le poison finissait l’œuvre, au cas ou les coups portés n’eurent pas été fatals. Dans la forteresse d’Alamut, repère du groupe dans le Nord de l’Iran actuel, le Grand Maître Hassan ibn al-Sabbah, si l’on en croit entre autres Marco Polo, utilisait bel et bien du chanvre indien (cannabis indica) pour enivrer ses disciples. Une fois enivrés, les disciples pouvaient jouir d’un jardin somptueux, qui leur donnait un avant-goût de l’au-delà et du paradis, désinhibant leur peur de mourir. Ce qui est intéressant et nous donne un indice scientifique, le cannabis aurait été consommé sous forme de breuvage, sans combustion, l’efficacité du principe actif THC (tétrahydrocannabinol) en est meilleure. Difficile à savoir si les femmes du harem du Grand Maître, jouaient un rôle clé dans la mise en scène.
Saladin Dans les premiers temps, les Assassins étaient à la solde d’hommes politiques désireux de se débarrasser de leurs adversaires, puis peu à peu, les intérêts de la société secrète devinrent les raisons des crimes. Basée sur un politique de terreur et sur la fidélité absolue des membres, prêts à mourir pour arriver au but de leur mission, très claire, l’objectif devant trépasser. Le terrorisme étant né, personne n’était à l’abri, fut-il entouré d’une garde rapprochée. Les Assassins poussèrent l’audace de s’en prendre au Grand Saladin en personne, près d’Alep (Syrie) en 1176, échouant de peu dans leur entreprise. La secte avait aussi ses antennes en Syrie à l’époque.
Monde Musulman de l’époque On prête aux Croisés des relations avec les Assassins. Il faudrait plutôt, parler de recherches mystiques parallèles, d’ennemis ou d’adversaires sunnites communs et d’une aide demandée à St Louis, par les Nizâriens, lors de l’avancée des Mongols, avancée qui se termina par la prise de la forteresse d’Alamut, démolie en 1256. Tant les Assassins que les Templiers, sont des ordres ésotériques et militaires, les rumeurs allaient bon train sur des pratiques sexuelles des Templiers et des remises en questions de dogmes par les Assassins. Encore une similitude, les templiers perdrons à leur tour leur forteresse, le célèbre Krak, pris par ruse à son Grand Maître en 1271, par les Mamelouks. On reprochera d’ailleurs aussi aux templiers d’avoir ramené avec eux l’usage du cannabis lors de leur retour en Europe.
On pourrait être interpellé de penser que l’une des origines des Ismaélites soit un groupe d’assassins. Mais il en est de même, bien avant dans l’histoire biblique, avec le premier meurtrier de l’histoire, Caïn, l’agriculteur, qui tua son frère Abel. Nous chrétiens sommes nous-mêmes issus d’un tueur criminel, donc le pragmatisme devrait primer sur la morale. Sur la carte ci-contre, on voit la répartition actuelle en violet, des chiites.
Les Nizârites, appelés aussi Batinis, à cause de leur lecture ésotérique du Coran, ont une idéologie qui repose sur la maxime «Rien n'est vrai, tout est permis», maxime de toute évidence adogmatique, qui reflète peut-être aussi l’idée de grande illusion, maya en sanscrit. Cette maxime défend le libre-arbitre qui nous est si cher, à nous Francs-Maçons. Si important pour le bien de l’humanité. Partant du fait que les assassins furent très probablement les premiers terroristes, commettant d’abord des meurtres politiques, puis par la suite appliquant une politique de terreur. Leur Grand-Maître avait déjà établi les concepts modernes, d’une entreprise criminelle cachée et/ou aidée par un idéologie novatrice et révolutionnaire. Comme l’on dit que le fait de tuer une personne devant mille témoins est plus marquant que de tuer mille personnes devant un seul témoin. La secte des assassins fit régner la terreur sur un large territoire durant près de 170 ans (1090-1257). Ils ont certainement inspirés les groupes terroristes que nous connaissons actuellement, même de mouvances adversaires à la leur.
BEST – 2016
______________________
Sources
http://www.historel.net/moyenage/12e/secte.html
http://ledroitcriminel.free.fr/le_phenomene_criminel/les_agissements_criminels/secte_assassins.htm
http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2007/08/19/5936647.html
OSINT - Wikipédia
On pourrait être interpellé de penser que l’une des origines des Ismaélites soit un groupe d’assassins. Mais il en est de même, bien avant dans l’histoire biblique, avec le premier meurtrier de l’histoire, Caïn, l’agriculteur, qui tua son frère Abel. Nous chrétiens sommes nous-mêmes issus d’un tueur criminel, donc le pragmatisme devrait primer sur la morale. Sur la carte ci-contre, on voit la répartition actuelle en violet, des chiites.
Les Nizârites, appelés aussi Batinis, à cause de leur lecture ésotérique du Coran, ont une idéologie qui repose sur la maxime «Rien n'est vrai, tout est permis», maxime de toute évidence adogmatique, qui reflète peut-être aussi l’idée de grande illusion, maya en sanscrit. Cette maxime défend le libre-arbitre qui nous est si cher, à nous Francs-Maçons. Si important pour le bien de l’humanité. Partant du fait que les assassins furent très probablement les premiers terroristes, commettant d’abord des meurtres politiques, puis par la suite appliquant une politique de terreur. Leur Grand-Maître avait déjà établi les concepts modernes, d’une entreprise criminelle cachée et/ou aidée par un idéologie novatrice et révolutionnaire. Comme l’on dit que le fait de tuer une personne devant mille témoins est plus marquant que de tuer mille personnes devant un seul témoin. La secte des assassins fit régner la terreur sur un large territoire durant près de 170 ans (1090-1257). Ils ont certainement inspirés les groupes terroristes que nous connaissons actuellement, même de mouvances adversaires à la leur.
BEST – 2016
______________________
Sources
http://www.historel.net/moyenage/12e/secte.html
http://ledroitcriminel.free.fr/le_phenomene_criminel/les_agissements_criminels/secte_assassins.htm
http://anglesdevue.canalblog.com/archives/2007/08/19/5936647.html
OSINT - Wikipédia
Flux RSS