L'effort de devenir meilleur, de s'élever en esprit, est, par sa nature, libérateur. Réunir les hautes valeurs morales et les bonnes volontés donne légitimité et honneur à cette démarche. La conséquence est la plus puissante, la plus redoutable des libertés, celle qui réside dans les têtes. Comme disait si bien Victor Hugo “On résiste à l’invasion des armées; on ne résiste pas à l’invasion des idées.”
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Soudainement, cette question m’interpelle: Quelle liberté peut espérer le profane que frappe à la porte de nos temples ? Quelle liberté l’attend là à l’intérieur de nos loges ? De quoi nous, Francs-Maçons, avons acquis de nous libérer? De quoi sommes-nous effectivement affranchis? De quoi nous reste-t-il encore à nous libérer?
Je réfléchis simplement, au premier degré et je compte nos promesses:
Nous sommes libres, chacun, de croire ou de ne pas croire, de ne plus croire, et même de croire à nouveau; pour cette raison, ensemble, libérés de tabous dans nos questions et recherches, nous accueillons toutes les spiritualités avec déférence, avec intérêt d'apprendre, car nous respectons tout ce qui rend meilleur et porte plus haut.