Quelle utilité aurait on de connaître en Maçonnerie ce que les sciences qui traitent de l‘humain nous disent sur celui-ci ? Nous avons notre méthode et celle-ci nous brosse un canevas du chemin permettant de travailler sur soi-même en taillant notre pierre.
Si, comme le relève un proverbe : « L’homme ne peut pas regarder par-dessus sa propre tête », la méthode maçonnique propose depuis 350 ans des outils métaphoriques, des symboliques de nos trajets de vie qui sont autant de structures de pensées, communes à notre démarche, qui permettent également de contenir la somme de nos expériences personnelles, intransmissibles dans leurs contenus, mais reconnaissables par la mise en pratique des valeurs dont nous sommes porteurs.
La symbolique relève d’un niveau d’abstraction élevé, on pourrait dire métaphoriquement que c’est un contenant explicite conscient de ses contenus implicites. C’est aussi une forme de méta-communication, car en même temps qu’elle donne une information sur ce qu’elle dit, elle donne aussi une information de ses contenus. Par exemple, VITRIOL dit au profane dans le cabinet de réflexion de visiter (métaphoriquement) la terre où il trouverait … ce qu’il y trouvera alors. Bien sûr, il est cette terre à visiter. De la même façon, c’est en travaillant avec l’abstraction, les symboles et leurs images, et les trajets du tableau de Loge, que l’on apprend aussi à s’abstraire. Les trajets, symboles et images, deviennent alors des prototypes d’un trajet général qui va structurer et accompagner nos propres trajets de vie. Ceci est indéniablement une approche structurale, et il aura fallu 3 siècles pour que les sciences se réapproprient ce qui est un élément constitutif de la méthodologie du développement de l’humain, gardée bien au chaud dans les arcanes de notre Ordre.