Pourquoi diable – ah, nous sommes déjà dans le propos – vouloir plancher sur un sujet pareil? Parce que la vérité est explicitement présente dans nombre de sociétés, lois et autres constitutions. La notion vérité est aussi omniprésente dans la vie civile. Elle est le bras factuel du droit. Sans elle, la justice séculaire n'est rien. L'autre non plus, d'ailleurs, la justice divine ou sacrée, selon la nature de notre croyance ou de notre foi. A ce propos, je dirais de la morale qu'elle tendrait à réunir les discours. Par exemple, on parle d'étude de la morale, s'élever moralement, acquérir la morale, etc. La morale reposant largement sur une représentation de la vérité, on peut en admettre le lien sans le démontrer plus que cela. Pour la science, la vérité se confond dans la réalité. Une hypothèse est énoncée, puis elle est testée, argumentée et discutée, enfin si elle est déclarée valide, elle est publiée, i.e. rendue accessible au reste de l'humanité, voire au-delà, pour autant qu'un au-delà existe, mais c'est une autre histoire.
Le mensonge est l'opposé désigné naturel de la vérité, il est clairement décrit comme un vilain défaut. Il a donc sa place dans ce début de discussion rassurant puisqu'il semble reposer sur cette bonne vieille dualité si chère à l'humanité occidentale.
A première vue, oui, Mais… nous verrons cela plus tard.