Personne.
Tout au début de la pandémie, j’ai vu confirmé ce que je pense depuis toujours. Que rien n’est jamais acquis, que rien n’est stable, que la sécurité est un leurre. Que tout change, se transforme, se fait et se défait. Qu’il n’y a qu’une seule chose qui est certaine avec notre naissance, c’est notre mort. Ce qui est entre deux, notre vie en somme, est une chose balayée par le hasard des circonstances. Dépendant du pays où nous sommes nés, de nos géniteurs, de la politique, de nos gènes, des moyens dont nous pouvons disposer ou pas.
L’espoir, la force, l’ingéniosité, la ténacité, l’intelligence sont là, bien entendu. Elles aussi peuvent s’écrouler tout comme leurs contraires, simplement parce que c’est le temps qui change, parce que ce que l’on sait n’est plus demandé mais autre chose, à laquelle personne n’est préparé.