Il y a des moments dans l’histoire ou un peuple entier est corrompu. Qui sait, la planète entière est peut-être corruptible. Vers le milieu du siècle passé, deux totalitarismes, fasciste et communiste, se préparaient à régner mille ans.
On dirait qu’il n’y a rien à faire au temps de la bête, il est sage de survivre. Peut-être. Il reste pourtant toujours la liberté que de rares martyrs ont assumée; choisir de leur meilleure foi le vrai, le juste, le bon, au prix de sa vie.
On n’a pas la bravoure de faire comme eux, au moins qu’on honore leur mémoire, que nous apprenions de leur tragédie le bienfondé de l’espoir et du courage au milieu des ténèbres.
Ce qu’on fait, même seul ou peu nombreux, ou rarement, compte. Le bien, le vrai, le beau ne dépendent pas de qui est le plus fort ou nombreux.
Plus modestement, sans forcément mourir pour des idées, agir dans le monde, dans nos limites, selon ce que la Franc-maçonnerie professe sur le vrai, le juste et le bon, n’est pas un sujet politique mais un de courage, de vertu maçonnique.
Sophie et Hans Scholl et le mouvement de la Rose Blanche pendant le National-socialisme en Allemagne.
En Allemagne, à la fin des années vingt du siècle dernier, vivait une famille heureuse et sans histoire. Il y avait la mère, le père et cinq enfants :. Inge, Hans, Werner, Elisabeth et Sophie. Le père, Robert Scholl, avait été maire de deux petites villes en Allemagne du Sud, puis expert comptable et conseiller fiscal à la mairie d’Ulm, une plus grande ville qui se trouve à env. 150 km au nord-ouest de Munich. La mère avait été, avant son mariage, Diaconesse de l’église protestante allemande. Chez eux, les enfants Scholl apprenaient les valeurs chrétiennes profondes, à respecter les personnes les plus faibles de la société en particulier et le respect de la vie en général.
Ils aimaient beaucoup leur pays, les montagnes, les beaux forets, les fleuves de la Bavière. La patrie était pour eux l’ensemble des hommes et des femmes parlant la même langue et appartenant au même peuple. Jusque-là, on n’avait jamais eu besoin d’en parler. Et tout à coup, ce sentiment naturel devenait un thème important, souvent repris, des discours officiels.
La politique entrait dans leur vie en 1933, au moment de la « prise du pouvoir » par le parti National-socialiste d’Adolf Hitler. A ce moment, Hans avait 15 ans et Sophie 12. C’est alors qu’ils entendaient parler de « Patrie », de « Camaraderie », de « Communauté populaire » et « d’amour du pays ». Ces notions s’imposaient naturellement à eux et ils écoutaient, avec enthousiasme, ce que l’on disait à l’école et dans la rue.
Ils appartenaient corps et âme à ce mouvement, sans comprendre que leur père, Robert Scholl, ne partageait pas leur enthousiasme. Il était au contraire très hostile envers la Jeunesse Hitlérienne et leur disait parfois : « Ne les croyez pas. Ce sont des brigands sans foi ni loi, ils trompent grossièrement le peuple allemand. Hitler est comme le charmeur de flûte de Hameln, qui charme les enfants pour les mener à la mort ». Mais Inge, Hans, Elisabeth, Werner et Sophie n’écoutaient pas ses avertissements.
La prise de conscience
Un jour, après une longue randonnée avec « La Ligue des jeunes filles allemandes » [1], les filles se reposaient dans leurs tentes, quand une des camarades un peu plus âgée dit soudainement : « Tout serait parfait … sans cette question des Juifs, qui m’obsède ». Alors la dirigeante du groupe expliqua qu’Hitler savait ce qu’il faisait et qu’on devait, pour le bien de l’Allemagne, accepter ce qu’il paraît incompréhensible. Puis une autre fois, un jeune professeur avait disparu mystérieusement. Des bruits couraient qu’il avait été placé devant un groupe de SA et que tous lui avaient craché au visage en passant. Puis on l’avait envoyé dans un camp de travail. Sa mère disait qu’il n’avait rien fait, mais qu’il n’était pas National-socialiste. Depuis, personne ne l’avait revu.
Après avoir giflé le chef de son équipe de Jeunesse hitlérienne à propos d’un symbole sur un drapeau, Hans et Sophie quittent définitivement l’organisation en 1935. Ils avaient la chance, car à partir de 1936, l’appartenance à la Jeunesse hitlérienne devenait obligatoire. Hans fonda un groupe de jeunes indépendants, interdits par le régime. En décembre 1937, Sophie et Hans et tous ceux qui appartiennent à des groupements de jeunesse défendus étaient arrêtés par la Gestapo. Les journaux intimes, les cahiers de chant, les livres interdits sont saisis et mis au pilon. Sophie, à cause de son jeune âge, ne fait qu’un jour de prison, Hans en fait 5 semaines. Il est libéré grâce à une amnistie générale. Suite à cet événement et prenant conscience de n’avoir rien en commun avec les vrais idéaux d’Hitler, Hans et Sophie rompent définitivement avec le régime et la doctrine National-socialiste.
L’évolution
C’est probablement à partir de ce moment que les Scholl, parents et enfants, forment, avec quelques amis, ce qu’ils appelaient « le cercle de Inge », nommé après la sœur aînée. C’est dans ce groupe que s’établissent les fondements intellectuels de l’attitude adoptée par les membres de la résistance étudiante face au régime. Pour Inge Scholl, ce cercle reflétait un « sentiment d’union contre l’Etat de Hitler ». On étudiait et discutait les œuvres de Platon, Aristote, saint Augustin, Pascal, Kierkegaard, Saint Thomas d’Aquin et Thomas Moore. C’est au cours de ses débats qui duraient parfois des nuits entières que leur style prend forme et que s’approfondisse leur volonté de résistance. Sans ce groupe, la Rose Blanche n’aurait sans doute pas existé par la suite.
Hans passa son baccalauréat au printemps 1937, Sophie en mars 1940. Pour avoir accès aux études universitaires, ils doivent servir dans le « service national du travail » le Arbeitsdienst, pendant au moins 6 mois. Le RAD, Reichsarbeitsdienst avait été créé en 1935 pour les jeunes Allemands de 18 à 25 ans. C’était un régime paramilitaire et les jeunes étaient astreints à des travaux d’utilité publique : terrassement, défrichements et manœuvres agricoles pour les garçons, employées de maison, aides aux foyers sociales ou dans l’agriculture pour les filles. Sophie avait espéré échapper au service de travail en faisant une formation de puéricultrice. Mais, malgré l’examen réussi et un stage dans un jardin d’enfants, elle était obligé de faire son service dans un camp de travail et s’occuper d’enfants, pendant 6 mois, puis 6 mois de « Service auxiliaire » auprès d’une unité militaire dans un jardin d’enfants. En 1939 Hans commence des études de médecin à Munich. En 1940 il est mobilisé et affecté à une compagnie d’étudiants avec laquelle il participe à la campagne de France.
En novembre 1941 Hans reprend ses études de médecine à Munich. Sophie commence en mai 1942 des études de biologie et de philosophie également à l’Université de Munich. Elle est folle de joie de rejoindre son frère dans la capitale de la Bavière, que Hans lui fait visiter et la présente à ses amis. A l’Université, elle suit avec un vif intérêt les cours de philosophie du professeur Kurt Huber qui délivre en aparté à quelques élèves, dans lesquels il a entière confiance, un message clair : « Notre devoir sera de crier la vérité aussi clairement que possible. Nous devons essayer d’attiser cette volonté de résistance qui couve dans des millions de cœurs allemands, et de la dresser, fière, contre tout asservissement ».[3]
Hans Scholl et Alexandre Schmorell, fils d’un médecin de Munich, créent au printemps 1942 le mouvement de « La Rose Blanche » à l’Université de Munich. C’est Hans qui choisi le nom de la Rose Blanche en se référant aux romances espagnoles de « La Rosa Blanca ». La décision de passer à l’action avait mûri lentement, au cours de discussions pendant des soirées culturelles entre étudiants et professeurs, notamment le professeur de philosophie Kurt Huber, et aussi par rapport à ce qui se passait en Allemagne pendant le régime National-socialiste. La disparition de patients mentalement retardés, la chasse et l’extermination des Juifs, l’endoctrinement des esprits par la propagande de Goebbels, l’absence totale de liberté d’expression, l’interdiction absolue de penser par soi-même, la guerre qui semblait de plus en plus inutile furent les terreaux nourriciers de cette évolution.
L’idée de distribuer par courrier anonyme des feuilles imprimées au moyen d’une ronéotype venait probablement des prêches d’un Cardinal Allemand qui condamnait les assassinats de malades mentaux par le régime et que Hans avait trouvés dans la boîte à lettre de ses parents à Ulm. Durant les premiers mois de 1942 ils commencèrent à écrire des tracts. D’autres étudiants en médecine, amis de Hans, se joignirent à eux, Christoph Probst, marié et père de famille et Willi Graf. Certains des renseignements pourtant super secrets provenaient de l’officier Fritz Hartnagel, ami de Sophie, envoyé en Russie puis évacué de Stalingrad par avion. Sophie utilisera pour les tracts de la Rose Blanche des informations que son ami Fritz lui transmit par lettre.
Ce tract, et les trois qui vont suivre, étaient envoyés par poste à des dizaines d’intellectuels, professeurs, libraires, médecins, directeurs d’écoles mais aussi à des restaurateurs et des commerçants.
Le deuxième Tract de 1942 surprend par sa connaissance précise du génocide juif en Pologne. Voici un extrait :
« …depuis la conquête de la Pologne, trois cent mille Juifs y ont été assassinés comme des bêtes. Il s’agit d’un crime monstrueux contre la dignité de la personne humaine, sans pareil dans l’histoire de l’Humanité » [4]
Le texte décrit aussi la condition des hommes soumis au travail obligatoire et des jeunes filles envoyées dans les bordels SS.
Le troisième tract propose des idées concrètes pour organiser la résistance au régime.
Le quatrième tract dénonce Hitler, ses blasphèmes, stigmatise ses échecs militaires, les morts qui s’amoncellent sur les champs de batailles. Ce texte aborde aussi le futur après-guerre : «chacun sera jugé selon ses actes ».
Ses membres masculins ?
Au mois de juin Sophie trouve à l’Université un tract de la Rose Blanche sous son pupitre, qu’elle met dans sa poche pour le lire à la maison. Elle cherche son frère pour le lui montrer, mais Hans est sorti. Sur sa table de travail elle trouve un livre ouvert, annoté, et découvre les citations lues dans le tract rapporté de l’Université.
Pendant que son frère et ses amis sont en Russie, Sophie doit passer une partie de ses vacances dans une usine de munition. Son père, Robert Scholl, est emprisonné pendant quatre mois pour avoir dit, à un collaborateur de son travail, qu’Hitler était un fléau pour l’Humanité.
La Russie et le retour à Munich
Les études de médecine comportaient un stage de trois mois, et en temps de guerre, le Corps sanitaire avait besoin d’effectifs, en particulier en Russie. Christophe Probst, le jeune père de famille, ne faisant pas partie de la même Compagnie, sera envoyé plus tard à Innsbruck. Ceux qui vont en Russie, reviendront en automne avec les impressions qu’ils ont vécu à la guerre et dans les hôpitaux. Ils reviennent plus mûrs, plus décidés. Ces expériences leur avaient montré l’absolue nécessité de s’opposer à cet Etat gagné par la folie d’extermination. Ils avaient vu le peu de cas qu’on faisait des vies humaines ; s’il fallait de toute façon risquer sa vie, pourquoi ne pas le faire en luttant contre cette atroce injustice ?
De retour à Munich en octobre, les membres de la Rose Blanche reprennent leurs études et leurs réunions. Il est décidé, avec l’aide de faux sauf-conduits, fabriqués par des amis de Willi Graf, d’envoyer les tracts dans plusieurs villes de l’Allemagne du Sud : à Francfort, Fribourg, Mannheim, Karlsruhe, ainsi qu’à Linz, Salzbourg et Vienne. Sophie avec une valise pleine de tracts va à Stuttgart puis à Ulm et à Augsbourg pour les poster et en donner à des complices qui les distribueront. Le 13 janvier 1943 apparaît le cinquième tract de la Rose Blanche. Tiré à 3000 exemplaires, c’est un appel à tous les Allemands lancé au nom du mouvement de la résistance. Il demande de mener une lutte farouche de tous les instants pour chasser les Nazis du pouvoir. Il dénonce l’aveuglement d’Hitler et fait référence au tragique sort réservé aux Juifs. Grâce à Sophie et à la complicité d’autres jeunes étudiants, ce tract est distribué à Munich sur les bancs de la gare, dans les cabines téléphoniques, coincés sur les pare-brise des voitures ou donnés de la main à la main dans les rues par Sophie. Puis d’autres formes de lutte sont envisagées. Pendant plusieurs nuits, se jouant des patrouilles, ils écrivent sur les murs de la ville des slogans pacifistes et violemment antinazis : « Liberté », « A bas Hitler », « Hitler massacreur des masses ». Le lendemain matin, les passants pouvaient voir des femmes, prisonnières politiques en majorité Russes, qui essayaient d’effacer ses inscriptions sur les murs. Elles ont de la peine, nos amis avaient utilisé la bonne peinture d’avant guerre. Les inscriptions s’effacent difficilement.
Au mois de janvier 1943, Paul Giesler, gouverneur de la Haute-Bavière convoque étudiants et notables pour la commémoration de l’anniversaire des 450 ans de l’Université de Munich. Dans son discours il fait l’éloge des étudiants qui sont au front et critique ces étudiants « sans talent » qui prennent la place des autres, visant ainsi particulièrement les femmes. Il proclame : « La place naturelle des femmes n’est pas à l’Université, mais auprès de leur mari ». « Les filles, plutôt que d’étudier, feraient mieux d’offrir chaque année un enfant au Führer » puis, il dit : « Je mets à disposition des filles qui ne sont pas assez belles pour se trouver un mari un de mes aides masculins. Je vous promets que ce sera très amusant … ». L’agitation qui depuis un moment régnait dans la salle se transforma rapidement en véritable tumulte. Une vingtaine de femmes descendent de la galerie réservée aux étudiants. Elles sont arrêtées par les SS, mais leurs cris empêchent Giesler de continuer son discours. Étudiants hommes et femmes manifestent furieusement jusqu’au moment où la police les disperse. C’est la première fois en dix années de National-socialisme que se produit une contestation spontanée.
Dès janvier 1943, le nom et les actions du mouvement de la Rose Blanche dépassa le cadre de Munich.
Depuis le mois de janvier, la Gestapo met sur pied une Commission spéciale de la police criminelle pour trouver les auteurs des tracts et leurs distributeurs. A partir du 13 janvier, au moment du tumulte occasionné par le discours de Giesler, les interrogatoires menés par la Gestapo permettent de déduire que cette protestation ne peut qu’être issue d’une action organisée provenant de l’université. Le Ministre de l’Intérieur est informé à Berlin, le régime se sent menacé en son sein. Ils ont déjà découvert qu’il y a une jeune étudiante qui a acheté une quantité énorme de timbres dans un bureau de poste. La Police promet une récompense au personnel de l’université qui aidera à trouver les auteurs.
« Peu avant 10h du matin, Sophie et Hans Scholl quittent le logement qu’ils partagent à la Franz-Joseph Strasse. Il est presque 11h quand ils arrivent au bâtiment central de l’Université, juste avant la fin des cours ils croisent des amis, dont Willi Graf qui se rend dans un cours qui a lieu dans une clinique dans un autre quartier de la ville. Les couloirs sont déserts, les cours ne sont pas encore terminés. Ils posent les tracts sur les rebords des fenêtres, sur les coins de la rampe de l’escalier et devant les salles. Ils vont au deuxième étage et jettent le restant des Tracts dans la cage d’escalier. C’est à ce moment qu’un veilleur surgit en leur criant : « Vous êtes en état d’arrestation ». Au même moment les portes des salles de cours s’ouvrent, laissant sortir des centaines d’étudiants. Hans et Sophie essayent de se mêler à eux, mais Schmied les rejoint et crie de nouveau : « Vous êtes en état d’arrestation ». Les sirènes d’alarme se déclenchent immédiatement et les sorties sont bouclées. Hans et Sophie sont conduits au bureau du recteur où arrive peu de temps après Robert Moor, qui dirige la commission spéciale de la Gestapo chargée de l’affaire. (…) Hans se souvient qu’il porte sur lui le brouillon de tract écrit par Christophe Probst qui est au service Militaire à Innsbruck et il essaye de le détruire. Schmied est plus rapide et l’en empêche. En fouillant le logement de Hans, la Gestapo trouve les lettres envoyées par Christophe Probst. Il est arrêté dans son unité et conduit à Munich » [5].
Dépêché par Adolf Hitler, le président du Tribunal Populaire de Berlin, Roland Freisler, prend l’avion pour Munich. Il présidera l’audience du procès qui est fixée au lundi 22 février à 10h du matin. Les Nazis sont pressés: la rapidité avec laquelle les événements se déroulent n’a pas de pareille dans l’histoire de la justice allemande; ni Hans, ni Sophie ni Christophe n’ont la possibilité de nommer un avocat et leur défenseur nommé d’office ne se préoccupe même pas de retarder l’audience.
Les parents de Hans et de Sophie arrivent d’Ulm mais sont reconduit hors de la salle d’audience. Lorsque Freisler prononce la sentence, la peine de mort, Hans s’exclame: «Aujourd’hui nous serons pendus, mais demain ce sera votre tour ».
Les gardiens, enfreignant le règlement, autorisent les parents de voir un instant leurs enfants.
« Sophie Scholl pensait que le peuple allemand n’aurait pas dû se laisser aveugler, fourvoyer par Hitler. Elle estimait que l’Allemagne méritait mieux que de voir ses enfants martyriser et assassiner d’autres enfants innocents, de voir ses enfants souffrir et mourir dans les steppes de Russie, les usines dévastées de Stalingrad, sur les hauteurs des dunes africaines. Le régime nazi n’a laissé en héritage que l’ignominie, la haine, le mépris. Il est le symbole de l’innommable, stigmatisé à jamais par des noms comme Mauthausen, Buchenwald, Birkenau, Auschwitz, et d’autres innombrables sanctuaires de l’horreur où l’être humain avait cessé d’être humain.
Sophie Scholl, son frère Hans et leurs amis se sont levés pour lutter, pour démontrer au monde que l’Allemagne était capable d’offrir un autre visage : celui de la liberté, de la fraternité : le visage apaisé et ouvert de l’Allemagne d’aujourd’hui. Sophie Scholl a sa part dans cette victoire » [7].
Dans un tram à Munich de l'époque, des enfants chantent :
Alles geht vorüber /Alles geht vorbei /Auch Adolf Hitler Und seine Partei
Tout passe tout se termine une fois /Adolf Hitler aussi/ Et son parti
Heureux enfants, les adultes ont peur, même de sourire.
Genève, le 21 décembre 2009, Elfriede John
Bibliographie :
[1] Groupe féminin de la Jeunesse hitlérienne
[2] Nuit de Christal, Die Kristallnacht (nuit du 9 au 10 novembre 1938) se référer aux Dictionnaires ou Wikipedia
[3] Didier Chauvet, Sophie Scholl, Une résistante allemande face au nazisme, édition L’Harmattan, 2004, France, page 40
[4] J.-M. García Pelegrín, La Rose Blanche, traduction de l’espagnol par Jeanne Dumont, édition française F.-X. de Guibert, Paris, 2009, page 50.
[5] J.-M. García Pelegrín, La Rose Blanche, op.cit. pp.110-112
[6] J.-M.García Pelegrín, La Rose Blanche, op.cit. p.115.
[7] Didier Chauvet, Sophie Scholl, une résistante allemande face au nazisme, op.cit. p.58
Ceux qui sont déjà mentionnés dans les notes . Puis :
Inge Scholl, Die Weisse Rose, Fischerverlag n°11802
Hans et Sophie Scholl, Lettres et Carnets, édition Tallandier, Paris, 2008
Articles dans le journal « Die Zeit », n° 47, 64. Jahrgang, novembre 2009 Zeit Geschichte, Sonderbeilage, et Zeit Geschichte, der deutsche Widerstand gegen Hitler, 4/2009
Pour le texte des Tracts de la Rose Blanche : tapez Google, pages francophones, Rose Blanche, tracts