De quoi donc discutent les Franc-maçons dans le secret de leur temple ? De tout ce qui est humain, de tout ce qui intéresse la société autour de nous, de ce qu’il faut défendre et sauver pour vivre une bonne vie. Voici encore un exemple, après Sommes-nous en train de tuer la vie ? publié début juin.
L’espace de fraternité et d’élévation spirituelle du Temple maçonnique permet de parler avec sérénité des sujets les plus ardents de la Planète, qui suscitent souvent la perplexité et la division. Mais trouver les solutions aux crises actuelles de la civilisation et agir est en dehors du temple le devoir de tout citoyen, de nous tous.
Une présentation à la Juste et parfaite Loge Apollonius de Tyane à L’Orient de Genève
C'est une planche un peu particulière que je vais vous présenter aujourd'hui. Nous évoquons généralement des sujets symboliques, souvent historiques, parfois ésotériques. Ce ne sera pas le cas ce midi. Nous avons l'habitude de dire que nous travaillons à la construction de notre Temple, mais qu'il soit intérieur ou extérieur, l'ouvrage ne peut se faire seul. Il faut un corps de métier : des tailleurs, des charpentiers, des couvreurs… Je vous demande donc pour cette Tenue de poser votre maillet et votre ciseau pour regarder votre œuvre sous un angle nouveau, d'y faire entrer la lumière, mais cette fois à la façon de Thomas Edison (1) , avec de l'électricité.
L'énergie est la capacité d'un système à modifier un état. Parfois simple à concevoir, comme l'Énergie Cinétique d'une voiture à 200 km/h, parfois dormante telle l'Énergie Potentielle d'un poids sur une hauteur. Elle peut être discrète, comme l'énergie d'un océan ou dévastatrice comme le vent d'un ouragan. Celle que nous consommons au quotidien via nos aliments, ou celle qui reste simplement invisible mais qui nous entoure à chaque instant semblable à l'Énergie électromagnétique. Le sujet est vaste, et ne peut pas se résumer en une planche. J'aimerais donc vous faire partager mon intérêt sur le sujet selon 2 angles :
- Juste pour le plaisir : l'Énergie en général. Comment fait-elle partie de notre vie, qu'elle est-elle, et comment affecte-t-elle notre vie de Franc Maçon? Cette partie de ma planche restera assez succincte. Peu de littératures sont disponibles sur le sujet. Même I. Maingui, qui pourtant a l'art d'écrire en 300 pages ce que j'aimerais lire en 20, n'évoque pas le sujet dans son dictionnaire. A la place de parler d'Énergie, nous évoquons souvent le GADLU, ou l'égrégore. Pourtant, 3000 ans après le premier Temple de Salomon, la question est devenue pertinente : comment allons-nous l'éclairer et le chauffer ce Temple? Électricité, Mazout, renouvelable ???
400,000 ans avant notre ère, l'homme découvre le feu. Avant même le Sapiens (l'homme qui sait – un titre peut-être un peu présomptueux) c'est le néandertalien qui fait ses premiers pas dans la conquête de l'Énergie. A cette époque, nous sommes à l'aube de la division du monde entre les domaines visible et invisible. Cette Énergie, l'homme la sent. Il la voit à travers les forces de la nature, mais sans la comprendre. Ainsi, nous voyons les premiers signes de spiritualité naitre au paléolithique inférieur (2) . L'homme crée des Tumulus, des sanctuaires, des tombes... Faute de comprendre ce qu'est l'énergie, il essaie de la catalyser; de vivre en symbiose avec les esprits de la nature.
Bien plus tard, vers, 12,000 ans avant notre ère, ces esprits seront les premières victimes spirituelles de la science. L'homme apprend à maitriser l'énergie animale et il vit ses premières expériences de sédentarisation. Avec une première maitrise de son environnement, l'homme prend conscience de l'importance de sa position dans le monde. Le monde invisible s'anthropomorphise et Dieu devient...une femme. A cette époque, les déesses naissent de la fascination pour la fécondité.
Vers 3000 ans avant notre ère, l'Homme entre dans l'âge du Bronze, et il domestique une nouvelle source d'énergie : le vent (domestiquer reste un bien grand mot, puisqu'il faudra attendre 700 ans avant notre ère pour voir apparaitre des moulins à vent…). Il construit des bateaux, les années passent, et l'Homme voyage toujours plus loin sous la protection des Dieux. Ainsi, au XIIème siècle avant notre ère, c'est poussé par Poséidon et son fils Eole qu'Ulysse peut effectuer le plus célèbre des voyages. La foudre, les vents, le soleil… Zeus, Eole, Appolon… Chaque Énergie a son Dieu. L'Univers est peuplé de Grands Architectes.
Vers l'an 1000 avant notre ère, le Temple de Salomon est construit en suivant des règles strictes qui devaient, selon les plus férus de Géométrie sacrée, influencer l'agriculture aux alentours en répartissant l'énergie tellurique et électromagnétique des sols – à tort ou à raison . Mais quelques siècles plus tard, nous voyons une réelle séparation entre la science et la religion. La maitrise de l'énergie apparait en opposition avec la croyance. Ainsi, au VIème siècle avant JC, en plein avènement des religions monothéistes, Thalès de Milet clame pour la première fois que la nature obéit à des principes qu'il est possible de déchiffrer. Il entame aussi les premières réflexions sur le concept "d'électricité" en attribuant une "âme" aux objets inanimés. Les premières lois de la physique apparaissent.
Paradoxalement, le Pape en question, Jean, sera tué par une de ces lois ; la gravité, quand le toit de son palais s'écroule sur lui quelques mois plus tard (4) .
L'Énergie a changé notre vie de profane à un point dont nous ne rendons même plus compte. Le premier vrai puits de pétrole est foré en 1846 à Baku. Les États Unis, le Canada ou d'autres pays suivront bientôt pour changer à jamais notre paysage. A l'époque, voir le pétrole jaillir spontanément d'un puits à cause de la pression des roches était matière à célébration ; synonyme de richesse pour toute une région. Aujourd'hui, 150 ans plus tard, le même phénomène peut mener la plus importante des compagnies à la faillite (e.g. BP Macondo en avril 2010). Nous avons pris conscience, d'une certaine façon, de l'impact écologique de nos activités.
Comment, juste en quelques années, les producteurs de pétrole sont-ils devenus les "méchants", et à quel point sont-ils à blâmer ? Ce que nous voyons dans les journaux ne joue certainement pas en faveur de l'industrie : blowouts, pollution engendrée par les forages, production de gaz à effet de serre... Au quotidien, les commentaires fusent. Parfois sensés, parfois moins : "vivement les voitures électriques", ou "est-ce que cela ne va pas disparaitre avec l'arrivée des renouvelables ?", "et l'environnement, tu n'y penses pas ?"…. Alors, est-ce que nous avons vraiment besoin du pétrole ? Ne peut-on pas se passer d'une industrie qui a la réputation de détruire notre environnement. Avant de répondre à cette question, il est intéressant de se rendre compte de notre consommation réelle, et d'évaluer les solutions qui s'offrent à nous pour répondre à ce "besoin".
Mettons les choses en perspective. Nous vivons à une époque où il est plus simple de parler en Big Mac, plutôt qu'en Joule, Calories, ou KWh. C'est donc ce que je vais faire. Nous savons qu'un homme "normal" mange, et utilise à peu près 2000 Calories par jour. Cela revient à peu près à manger 4 Big Macs par jour, sachant que chaque sandwich contient 567 Calories selon les informations fournies par le Grand Architecte des États Unis d'Amérique; Ronald Mc Donald. 2000 Calories, ce n'est pas mal, sauf que…
La consommation mondiale d'énergie en 2018 était de 172,725 TWh . J'imagine que cela ne vous parle pas forcément, mais cela fait une moyenne de 24,675 kWh pour chaque humain sur la planète. Que ce soit le nourrisson qui vient de naitre, la personne âgée dans un fauteuil roulant, ou les FF:. aux 4 coins du monde qui se réunissent régulièrement pour construire notre Temple. Cette figure est encore relativement basse pour les privilégiés que nous sommes, car il reste aujourd'hui sur notre belle planète un milliard de personnes qui n'ont pas accès à l'électricité ou aux ressources les plus basiques. Donc, si nous tenons compte de la consommation réduite des pays en voie de développement :
Nous consommons chaque jour l'équivalent de 300 à 400 Big Macs, selon vos habitudes, votre style de vie. Ces 300 BM servent à allumer votre télévision, à faire tourner votre voiture, le lave-vaisselle, à remplir votre piscine ou votre baignoire… Que l'on aime cela, ou non, ces 300 BM viennent principalement du pétrole et du gaz, à raison de 60% des ressources. Le charbon compte ensuite pour 15%, le nucléaire pour 10% et enfin le reste est fourni par l'hydroélectrique est les énergies renouvelables. Aujourd'hui, 75% de nos ressources énergétiques viennent donc des énergies fossiles.
Pour comprendre ce qui a poussé notre société à devenir à ce point dépendante de l'or noir, je vous propose d'adopter un point de vue plus "comptable". Comme je l'ai dit en première partie de cette planche, absolument tout dans notre monde est "Energie". Cette approche n'était pas philosophique : c'est un fait qui s'applique dans le monde profane. Chaque bien n'est qu'un proxy pour de l'Energie. L'argent ne sert qu'à acheter l'Energie nécessaire pour vivre, se nourrir, se chauffer… le concept de richesse n'est dès lors que la possibilité de posséder un surplus d'énergie, qui sera dépensé pour des biens non essentiels, pour notre divertissement. Ce sera du temps perdu sur Facebook, twitter, du shopping dans les magasins de luxe de Genève, ou un nouveau 4x4. Aujourd'hui, en supposant que le Suisse moyen gagne CHF 100, 000 par an (ce qui est faux, mais bon) cela signifie que le salaire moyen est de CHF 450/jour, 220 jours par an. Si je dépense 66CHF, je peux donc en principe "acheter" 15% de votre journée de travail. Je vais payer CHF66 pour avoir l'équivalent de 1h20 de votre énergie.
Ou alors, j'achète 1 baril de pétrole (notez que le prix a changé depuis cette présentation)! Pour celui qui sait utiliser son énergie, ces CHF 66 permettent d'acquérir 1628 kWh. C'est 54200 fois plus que le travail fourni par un homme pour le même prix. Au lieu de m'acheter l'Energie que vous pouvez produire en 1h20, je m'offre 22ans de travail pour le même prix ! Ce n'est pas très différent de ce que fait un fermier en investissant dans une trayeuse électrique plutôt que de prendre des employés.
L'avantage est certain : tant que l'énergie est bon marché, l'automatisation augmente considérablement les profits, et notre qualité de vie. Par contre, si le fermier (et l'humanité en général) prend l'habitude de profiter de cette énergie bon marché, et que le prix des ressources augmente considérablement, c'est tout le système qui s'écroule. Notre surplus énergétique disparait et il faut faire des choix drastiques ; redevenir "raisonnable". Et c'est là que nous avons un problème, car l'homme n'aime pas perdre ses acquis…
Bien sûr il faut convertir notre baril d'énergie, mais nous y sommes très bien arrivés ces dernières années. Nous y arrivons tellement bien, que nous avons perdu le sens des réalités. Récemment, un ami a essayé de mettre le feu à un tas de bois humide dans son jardin. Pour aider le feu à prendre, il y a jeté 2l d'essence. Résultat immédiat : hôpital avec des brulures au 2eme degré… Au niveau énergétique, 2l d'essence, ce n'est pas très différent d'une petite bombe. Imaginez que 1l de carburant – l'équivalent d'un carton de lait - va prendre un gros 4x4, et le pousser en cote, pendant 10km. Essayez maintenant de faire la même chose avec quelques amis, juste pour voir…
L'électronique, cette présentation, les heures perdues sur FB, sur Twitter, ou le Bitcoin qui à ses débuts coutait plus cher à "créer" que sa propre valeur financière à cause de la dépense énergétique nécessaire… En termes de bilan carbone, même l'envoi d'un email "coute" à peu près 4 grammes de CO2. Si nous envoyons un attachement volumineux tel qu'une bonne photo, cela passe à 50g : cela revient à rouler 400m avec une voiture à essence. Le 4x4, l'avion, ce ne sont que des exemples faciles à évoquer mais entre l'utilisation de serveurs énergivores ou les changements de téléphones tous les 2 ans, nous contribuons tous à l'ère du gaspillage énergétique.
Ce long discours sur l'industrie pétrolière n'a pour but que de souligner la difficile réalité à laquelle une "Transition Énergétique" devra faire face. L'écologie est devenue une véritable valeur et de nombreux pays souhaitent réduire leurs émissions de carbone. Les énergies renouvelables ont un rôle indéniable à jouer : une révolution qui doit nous permettre de laisser un héritage aux générations futures et de réduire nos émissions carbones. Du moins, sur papier… Car la réalité de cette transition est très différente de ce qui nous est présenté par les politiciens, ou par les ados qui font la grève plutôt que d'aller en cours. Depuis 1985, la consommation globale de pétrole n'a cessé de croitre de 1.7% par an. En fait, nous avons passé pour la première fois en 2018 la barre des 100 millions de barils consommés par jour !!!! 100 millions de barils consommés par jour, le chiffre vaut la peine qu'on s'y attarde. Au moins, il a le mérite de rendre les maths faciles à assimiler : 1.7% d'augmentation chaque année, c'est 1.7 millions de baril par jour dont nous avons besoin en plus chaque année. Cela fait plus de 1 million de GWh.
Pour faire face à cette demande, nous développons des énergies renouvelables, des énergies vertes dont le bilan carbone est, en principe, neutre. Mais la tâche est ardue. Rien que pour combler l'augmentation annuelle de 1.7% en demande énergétique, il faudrait pouvoir mettre en activité plus de 51,000 puits de géothermie profonde. Nous ne parlons pas ici de l'eau à 33 degrés que la SIG a récemment foré à Satigny et qui pourrait servir de système de chauffage à une serre locale. ----- Le solaire est très prometteur. Pour rester en Suisse, classée comme le pays le plus écologique du monde par l’Environnemental Performance Index en 2018, voyons comment nous pouvons faire fonctionner le CERN de façon écologique : les 300 MW du LHC demanderaient 24 km 2 de panneaux solaires. Cela signifie que sur 24 km 2, aucun rayon de soleil ne devrait pouvoir toucher le sol. Et bien sûr, ça ne fonctionne que s'il fait beau… Pour référence, la ville de Genève fait 16 km 2. ---- La pile à combustible a aujourd'hui une empreinte écologique moins avantageuse que l'essence à cause de l'énergie nécessaire pour réaliser l'électrolyse de l'eau, et isoler l'hydrogène. Quant aux bio-fuels, ils sont non seulement une absurdité écologique au vu de l'eau et de l'énergie nécessaire aux cultures, mais c'est surtout une aberration sociale : nous parlons de convertir nos cultures en carburant, quand 10% de la planète ne peut pas se nourrir correctement et plus de 25,000 personnes par jour meurent de malnutrition.
Oui mais… et il y a beaucoup trop de "mais" dans cette planche… Afin d'utiliser des énergies "vertes", il est aussi nécessaire de développer de nouvelles technologies. Ces mêmes technologies qui sont devenue indissociables de notre vie au quotidien. Le smartphone en est le plus bel exemple. Nous en avons presque tous un qui nous attend hors de cette Loge. Il y a quelques mois, nous avons aussi tous vu cet exemple frappant des réfugiés syriens qui fuyaient la guerre. Il ne leur restait rien : pas de valises, pas de vêtements, mais bien souvent un téléphone... Ces nouvelles technologies sont aussi terriblement énergivores. Pas lors de leur utilisation, mais au moment de leur fabrication. Il est loin le temps ou un peu de Fer et de Carbone permettait de fabriquer un moulin. Aujourd'hui, la technologie moderne a besoin d'or, de plomb, de fer, de lithium, cuivre, chrome, scandium… et même si nos batteries, nos téléphones, nos panneaux solaires, ne rejettent pas de carbone, ils ne sont pas neutres pour autant si on considère l'énergie nécessaire pour récolter ces minerais. Une mine d'or produit en moyenne 5 à 15 grammes d'or par tonne de matériaux. Cela signifie que nous devons soulever, retourner, secouer, nettoyer, filtre, trier… une tonne de terre pour récupérer plus un moins 10g d'or. Il s'agit donc d'utiliser nos ressources minières avec parcimonie, et en les recyclant le plus souvent possible.
En particulier, la voiture électrique aujourd'hui présentée par nos gouvernements comme une panacée nécessite tous ces éléments dont je viens de parler: terres rares de Chine, Brésil, Vietnam. Du lithium qui vient du Chili, d'Argentine, sans compter le Portugal qui a l'ambition de devenir un des premiers pays exportateurs. Ensuite, il reste encore à remplir ces batteries : à grand coup de centrale à charbon ???… Certains militants des véhicules électriques demandent aux gouvernements d'imposer ce changement dans le court terme, et de façon globale…
N'oublions pas que nous restons privilégiés, et que dans certains endroits du monde, pour passer d'un moteur thermique, vers un monde sans émission de carbone…
… il est d'abord primordial de développer le réseau...
Enfin, selon divers calculs disponibles, il semble que l'empreinte énergétique d'une voiture électrique devienne en effet neutre… après 380,000 km… sans compter le recyclage des batteries. Pour ceux d'entre vous, mes FF:. qui ont une Tesla, j'espère que vous saurez la garder un certain temps.
Pour ne pas terminer sur ce point de vue cauchemardesque de notre société, je souhaite revenir sur un côté plus positif. Il est évident que la transition énergétique telle qu'elle nous est décrite est une utopie. Mais si nous voulons laisser un monde aux générations suivantes, il est en effet urgent de trouver un "Équilibre Énergétique". Les énergies renouvelables, l'hydro-électricité, tout comme le pétrole, le gaz, et très certainement le nucléaire, ont un rôle important à jouer… de la façon la plus propre possible… Les choses simples de la vie deviennent aussi primordiales, tels que l'utilisation de micro-renouvelable, le recyclage, ou… planter un arbre de temps en temps… Des solutions techniques prometteuses méritent d'être étudiées, comme l'utilisation de piles à '"hydrogène vert" pour le stockage, une grille globale, permettant le partage des ressources renouvelables, vent, soleil… réparties sur différentes longitudes. Mais surtout: il est urgent de revoir nos habitudes !!!
L'âge de la pierre ne s'est pas arrêté à cause du manque de pierres, ainsi l'ère du pétrole ne s'arrêtera pas par manque de pétrole. Par contre, si les réserves mondiales de pétrole ne sont pas prêtes de s'épuiser, nous arrivons au bout des ressources dite "conventionnelles", qui sont aussi bon marché.
Enfin, je terminerai avec une question pour vous. Aujourd'hui, les Twitter, Facebook ou Greta Thunberg ont plus d'influence que la sphère scientifique. Même si cela part parfois d'une bonne intention, nous nous dirigeons vers une idiocratie, ou celui qui ne craint pas le ridicule utilise les médias et maitrise les foules. Michel Audiard faisait dire à Ventura dans les tontons flingueur : "Les cons, ça ose tout: c'est même à ça qu'on les reconnait". Il ne savait pas à quel point il avait vu juste ! Pourtant, il fut une époque où, à tort ou à raison, les FF:.MM:. ont tenté d'influencer l'histoire. Aujourd'hui, je suis ouvert à toutes les suggestions car tout notre monde est, et dépend de l'Energie… et de ce que nous en faisons.
Pl :. de Dominique S. - AdT, 13 Mai 6019
Thomas Edison (1847-1931) – Brevet de l'ampoule électrique déposé en 1879, a 31 ans
Paléolithique : de -3.3 million d'années a -10,000 BC. Le paléolithique inférieur commence a -1.76 millions d'années, jusqu'à -350,000 ans
C'est volontairement que j'évite les références à l'électroculture. Je laisse les intéressés se renseigner.
Y a-t-il un grand architecte dans l'univers, Stephen Hawkins
https://www.eia.gov/
Selon l'organisation "Carbon Literacy Project" (http://carbonliteracy.com/)
ERoI: Concept popularisé en 1984 par Charles A.S. Hall, économiste, Université de New York
Le CSP (Concentrated Solar Power) concentre l'énergie solaire en un centre grace à un jeu de miroirs. Il ne nécessite pas l'utilisation de panneaux photovoltaïques