Céline Bryon-Portet (CC BY-NC-ND 4.0) Communication [En ligne], Vol. 27/1 | 2009
Un modèle de communication original et ses effets
Céline Bryon-Portet (CC BY-NC-ND 4.0) Communication [En ligne], Vol. 27/1 | 2009
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Un deuxième volet de référence que notre BAF Fabrizio Frigerio, historien, nous permet de reproduire d'UNION MASONICA UNIVERSAL.
Quand la Franc-Maçonnerie Suisse débutait... à Genève
Notre BAF Fabrizio Frigerio, historien, nous permet de reproduire cet abrégé présenté à UNION MASONICA UNIVERSAL. Un résumé de référence, à garder sous la main Le Monde après. Mais qui peut dire ce qui se passera demain, après-demain, dans une semaine ou dans un mois ? Personne. Tout au début de la pandémie, j’ai vu confirmé ce que je pense depuis toujours. Que rien n’est jamais acquis, que rien n’est stable, que la sécurité est un leurre. Que tout change, se transforme, se fait et se défait. Qu’il n’y a qu’une seule chose qui est certaine avec notre naissance, c’est notre mort. Ce qui est entre deux, notre vie en somme, est une chose balayée par le hasard des circonstances. Dépendant du pays où nous sommes nés, de nos géniteurs, de la politique, de nos gènes, des moyens dont nous pouvons disposer ou pas. ![]() Nous avons beau être intelligents, perspicaces, déterminés, ou limités et indécis. Il suffit d’un coup de vent, d’une révolution, d’une maladie ou simplement de la chance ou de la malchance, et voici que nous nous retrouvons dans le creux de la vague ou en train de surfer sur son sommet. Pour combien de temps ? Ni la chance et ni la malchance sont permanentes. L’espoir, la force, l’ingéniosité, la ténacité, l’intelligence sont là, bien entendu. Elles aussi peuvent s’écrouler tout comme leurs contraires, simplement parce que c’est le temps qui change, parce que ce que l’on sait n’est plus demandé mais autre chose, à laquelle personne n’est préparé. Un essai de réunir ce qui est épars... Voir que tu construis une cathédrale en taillant une pierre est spiritualité; chercher la Vérité au tréfonds de l’Univers, aussi. ![]() Esprit, âme, raison, conscience ? Mon compas trace large ouvert, mes bras, aussi. L’Esprit (1), est la vie qui s’est rendu compte qu’elle est. Sentients, capables de nous examiner et de juger, nous sommes notre esprit, notre âme, comment se passer de ce mot ? Cette entité consciente de soi, est impalpable à ce jour. Est-elle faculté, fonction de la matière vivante, phénomène vécu ou essence immatérielle, étincelle de souffle divin ? La dispute va continuer, longtemps... Certes, notre esprit n’est pas chose fabriquée il est né. Pareil au vivant dans lequel il habite - qui donne naissance à la nouvelle vie – il crée ce qui n’était pas avant et il agit (2) . Sur Terre, seul l’esprit est donneur de noms (3), faiseur des langues et d’art. Mon souffle vital, pneuma, anima, âme, psychisme, « vie mentale », est-il périssable ou immortel ? Accordé par la Divinité ou surgi de l’évolution de la Matière ? Je ne le sais… le fait est que nous ressentons cet état, nous sommes cet état sans pareil. Nous sommes quelqu’un, une identité qui peut dire « moi » ou «nous» Nous éprouvons, chacun, directement, à la première personne, le goût de ce qu’est être sciemment quelqu’un (4), sentir joie et douleur, juger, vouloir, désirer… Sans lui nous ne sommes personne. Il y a vie de l’esprit si en notre for intérieur ont cours des sentiments et des valeurs, des vertus, des doutes et des convictions, l’action, l’humilité, des devoirs et libertés. Une vision du monde et un espoir peuvent s’appeler déjà spiritualité. A l’opposé, les machines sont des engins fabriqués de substances mortes, leurs algorithmes purgés de valeurs n’ont rien d’une spiritualité, seulement la vie en est capable. La vie de l’esprit seule, fait de nos filiations de mortels des histoires de vie uniques et irremplaçables plutôt que des chaînes d’élevage et de production. C’est la vie seulement qui est douée d’espérance, d’idéal, de pardon et de promesse. La vie et la société des humains. ![]() Tout ceci émerge naturellement de l’univers matériel ? Peut-être. Pourtant, cette vie de l’esprit est une chose qui, dans les limites de nos connaissances, ne se trouvait pas dans la Nature sans nous ; nos idées ont généré la transfiguration de notre espèce et du monde...jusqu’à la limite. Il me semble raisonnable de considérer l’unicité de ce phénomène. Réalisé en collaboration par le Bonnet Phrygien (GLSA) et les Cahiers Bleus du GOS ![]() BP: Très Respectable Grand Maître, mon très cher Frère Daniel, tout d’abord un grand merci d’avoir accepté notre interview commune entre un journal du Grand Orient de Suisse et un journal d’une Loge de la GLSA. Tu es Grand Maître et Très Puissant Souverain Grand Commandeur de l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain. A un certain moment donné, tu as décidé de frapper à la porte du Temple. Peux-tu nous raconter comment cela s’est passé? D. Bolens: J’ai frappé à la porte du Temple en 1983. Cette porte était celle de la J&P Loge Espérance et Cordialité à l’Or:. De Lausanne, membre de la Grande Loge Suisse Alpina. J’y ai fait mes premières armes, avec un grand plaisir d’ailleurs, puis, après quelques années, je crois quatre ans, j’ai été un des membres fondateurs d’une Loge nommée Trismégiste, toujours dans le cadre d’Alpina, et je suis resté finalement, encore une quinzaine d’années dans cette Loge. J’ai été VM de Trismégiste et puis, parallèlement j’ai été membre de différents Ateliers de Hauts Grades relevant du Suprême Conseil pour la Suisse. En 2002 ou, du fait de certaines circonstances, j’ai décidé de recommencer une autre expérience, et j’ai quitté la GLS Alpina pour être affilié à l’Ordre Maçonnique Mixte International Le Droit Humain, Fédération Suisse. Je suis très heureux d’avoir fait cette expérience à l’Alpina, ce fut une expérience très riche. J’ai beaucoup apprécié le travail de certaines Loges, fait avec beaucoup de rigueur et de sérieux. Je suis très heureux aussi d’avoir commencé en 2002 cette nouvelle expérience au Droit Humain, qui m’a apporté quelque chose de très diffèrent et de parfaitement complémentaire. Donc, je suis un Maçon heureux. BP ; Tu étais donc dans une Loge lausannoise du Droit Humain ? DB : Je suis membre la L :. Connaissance et Vie qui travaille maintenant près de Lausanne mais dont l’Orient est Morges. BP : Comment as-tu vécu l’évolution de la Franc-Maçonnerie depuis ton entrée dans l’Ordre en 1983 jusqu’à nos jours ? Constates-tu une grande différence dans la manière de pratiquer notre Art ? DB : Oui, je vois une certaine différence; peut-être pas tant dans la manière de pratiquer, parce qu’un rituel reste un rituel si on le respecte… Il y a deux aspects, un négatif et un positif. L’aspect positif est que sur le plan du fond, il n’y a pas eu une évolution perturbante, les choses suivent leur cours, les Maçons sérieux comprennent que la tradition initiatique n’a pas à évoluer en fonction des modes du moment. Je n’ai pas vu une rupture dans le domaine initiatique. En revanche, sur un autre plan, en une trentaine d’années, on a assisté à une nucléarisation de la Maçonnerie. Beaucoup de nouvelles Loges se créent, mais il n’y a pas pour autant plus de Maçons. C’est une division par morcellement qui n’amène pas vraiment une evolution très positive. Il y a certainement plusieurs raisons à cela, mais plus qu’auparavant, on devient impatient, on ne supporte plus la contradiction: «Je ne suis pas d’accord avec mon Vénérable, alors je m’en vais ! Je vais ouvrir ma propre Loge, dans l’Ob:. ou sauvage, au besoin, peu importe.». Quand j’ai quitté la GLSA, Trismégiste était le no 61ème loge, aujourd’hui, il y a 84 Loges, mais pas davantage de Maçons. Et c’est partout comme ça, c’est un phénomène qui touche l’Ordre Maçonnique en entier.
On assiste ainsi à la création de mini - pour ne pas dire nano-obédiences qui prétendent détenir une connaissance initiatique particulière – forcément plus authentique que celle des autres ! Je pense que tout cela aboutit à brouiller l’image de la Franc-Maçonnerie aussi bien à l’interne que vis-à-vis du public profane. Ces dérives ont quelque chose d’assez déstabilisant, elles sont déplorables et dangereuses. Par Jean-François Buisson Nous avons écouté cette captivante "Planche" en TBF à la Loge Apollonius de Tyane. L'auteur, un chercheur passionné du sujet, non-maçon, a eu la générosité de nous metre à disposition pour publication un livre entier de sa plume. Depuis des mois je songeais y rajouter plein d'illustrations, à la manière des Cahiers Bleus du GOS. Le sort a voulu différemment, les mois se sont envolés et l'inconcevable est arrivé. En ces temps d'incertitude je me hate de publier le facsimile, pour le mettre à disposition de nos lecteurs. On y apprend tant de choses du chemin de l’obscurité à la lumière... (IT)
Lundi 24 février a commencé le procès en extradition de Julian Assange en Angleterre. Assange est journaliste et fondateur de la plate-forme d’information Wikileaks. Si l’Angleterre accède à la demande d’extradition des Etats-Unis, il y risque 175 ans de prison. Pour quelle crime ? Pour avoir fait son travail de journaliste et informé sur les vérités contraires aux droits de l’homme en Irak, Afghanistan et Guantánamo et pour défendre une information libre dans une société libre. Aux regards des droits fondamentaux, laquelle des infractions est la plus grave ? La commettre ou la révéler ? Ce qui est en jeu, c’est ni plus ni moins la liberté d’information, la liberté de la presse et la défense des droits de l’homme. Dans ce combat pour la liberté, Assange a déjà perdu la sienne. Entre 2012 et 2019, il a vécu reclus au sein de l’ambassade d’Equateur. Actuellement, il est en prison en Angleterre en attendant son procès. Le rapporteur spécial sur la torture aux Nations Unies, Niels Melzer, a dénoncé les conditions dans lesquelles Assange est emprisonné, contraire aux droits de l’homme et qui s’assimile à de la torture psychologique. Assange subit, comme d’autres lanceurs d’alerte, la vengeance, la vindicte et l’opprobre, avec un double objectif : détourner les regards des vrais crimes et dissuader toute nouvelle révélation. Quel type de régime agit ainsi ? La démocratie ne peut reposer que sur une information juste et libre. Le procès de cette liberté se joue en ce moment à Londres. Enfin, Je rappelle ces mots d’Edward Murrow, journaliste iconique de CBS, défenseur des droits civiques à qui l’on doit notamment la dénonciation et la fin du Mac Carthysme: « Nous sommes engagés dans une grande expérience pour découvrir si une opinion publique libre peut concevoir et diriger les affaires de la nation. » (Voir aussi https://www.bilan.ch/opinions/alex-frank/bonne-nuit-et-bonne-chance )
C’était il y a 60 ans. Pour conclure comme Edward Murrow concluait ses émissions : « Good night… and Good luck » J’ai dit Jean-Charles R.’.L.’. Mozart et Voltaire, O.’. de Genève De l’initiation d’un soir… à l’état d’Initié C’est ainsi que je décrirais dans une proposition toute simple le magnifique périple offert par Alain Pozarnik aux maçons et maçonnes réunis à l’invitation de la R :. Loge Genevoise Fidélité et Liberté, du Grand Orient de Suisse. Le passé GM de la Grande Loge de France, auteur renommé de nombreux ouvrages dédiés au sujet de l’Initiation, s’est adressé à une audience qui illustrait l’universalité de la Franc-maçonnerie. On ne peut pas remplacer ici la vibration de son discours vivant, la transmission directe de son vécu de Maître. Il nous a confié pourtant ses notes, texte de référence que nous sommes heureux de mettre à disposition de nos lecteurs avec quelques illustrations et références à son impressionnante bibliographie. (Red.) « Devenir un initié »* |
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